- Deux élèves interpellés par la police
Deux des quatre agresseurs de l’élève de 16 ans du centre du MITD ont été interpellés par la police de Rose-Belle le mardi 4 avril. Ils ont été identifiés par la victime, qui a raconté son calvaire à la police via la Brigade pour la protection de la famille lundi.
Ce sont les parents qui ont poussé leur enfant à dénoncer ses agresseurs. Cela, après que le père a découvert l’existence de vidéo-clips montrant la scène de bullying visant son fils sur les réseaux sociaux. Sur ces images, on peut voir que la scène est violente et, après avoir reçu des coups, la victime a reçu un coup de pied violent au visage.
La veille, il y avait eu un jeu consistant à lancer des bouteilles en plastique en classe entre les protagonistes, et la victime aurait pris pour cible l’un de ses bourreaux.
Les deux agresseurs présumés ont été interrogés en présence de leurs parents mardi. Ils ont été appelés à expliquer pourquoi ils se sont violemment acharnés sur l’un de leurs camarades de classe. Ils ont affirmé qu’il s’agissait d’un règlement de comptes suite à une altercation qui avait eu lieu en classe la veille, c’est-à-dire le mercredi 29 mars. La police prévoit de les confronter aux vidéo-clips qui ont circulé sur les réseaux sociaux. Les autorités devront également identifier celui qui a filmé toute la scène. L’interpellation de ce dernier est prévue dans les jours à venir.
Selon l’enquête de la police de Rose-Belle, les faits remontent au jeudi 30 mars. Dans la salle de classe, des échanges taquins entre deux groupes d’élèves ont dégénéré. L’enfant ciblé aurait porté des coups à l’un de ses agresseurs. Cependant, l’ado a raconté qu’il s’agissait en réalité d’un règlement de comptes suite à une petite altercation survenue la veille entre lui et l’un des quatre de la bande. Il a déjà fourni son identité à la police.
« Si to al dir profeser ou to fami, nou pou bat twa ankor »
Mais à un moment donné, un enseignant est intervenu en classe et les choses se sont calmées. Cependant, peu de temps après, trois élèves qu’il ne connaissait pas sont venus vers lui. Selon la victime, ces jeunes l’ont giflé et l’ont accusé d’avoir eu des échanges la veille avec un ami de la classe. Les agresseurs ont ensuite proféré des menaces en disant : « Si to al dir profeser ou to fami, nou pou bat twa ankor lor semin ».
L’enquête de la police de Rose-Belle est menée de concert avec la Brigade pour la protection de la famille, placée sous la supervision de la Woman Assistant Superintendent of Police (WASP) Ameeta Ramdour et de l’Assistant Commissaire de Police (ACP) Shaylesh Gukhool.
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