Harcèlement à la MGSS de Nouvelle-France: suivi attentif pour le collégien ayant subi des brimades

Ritish R. sera encadré par un  Discipline Master et ses enseignants. C’est ce qui ressort  d’une réunion tenue jeudi dans l’enceinte du Mahatma Gandhi Institute (MGI) après l’ouverture d’une enquête sur l’agression d’un collégien. « Il ne reste que trois mois de présence au collège pour l’élève Ritish R. Nous allons mener un Close Monitoring de son cas. C’est une mesure interne », explique au Défi Quotidien T. Mauree, Acting Director Schooling au MGI. L’émission de Xplik ou K du jeudi 16 juin, est revenue sur le cas de Ritish R. Ce collégien en Upper VI de la Mahatma Gandhi Secondary School (MGSS) de Nouvelle-France qui a été victime d’une agression lundi. Ce qui lui a contraint de passer deux jours à l’hôpital Jawaharlal-Nehru de Rose-Belle. Roshni R., sa mère qui était à l’antenne, se dit consternée du manque de considération pour le jeune homme. « Mon fils a été victime de harcèlement en raison de sa couleur de peau. On l’a traité de ‘coaltar’. Cela fait plus de deux ans qu’il est constamment tabassé par un groupe d’élèves de ce collège. En Upper VI, il lui reste quatre mois pour terminer sa scolarité. Le recteur et le ministère de l’Éducation sont au courant de ce cas », confiait Roshni R., avec amertume. Dans la matinée du 13 juin, les élèves de la MGSS de Nouvelle-France ont refusé de rentrer en classe. Cela après plusieurs cas rapportés d’agression dont ont été victimes leurs camarades et toujours commis par le même groupe de collégiens. Ritish R., victime de ce groupe, a été conduit à l’hôpital de Rose-Belle après un passage à tabac. L’incident s’est produit vers 10 h 30, alors qu’il rejoignait ses camarades dans la cour de l’établissement scolaire. Le même jour, Roshni R., a consigné une déposition à la police de Nouvelle-France et en a informé le directeur de l’établissement. Les autorités « traînent des pieds dans leur enquête en prétextant qu’il s’agit de mineurs », allègue la mère. Sollicité, le recteur du Mahatma Gandhi Secondary Schools n’a pas souhaité faire de déclaration. Il nous a renvoyés vers son directeur, affirmant qu’il n’est pas habilité à parler à la presse. À la question de savoir si la direction du collège a initié une enquête sur cette agression, le recteur a répondu par la négative. Au niveau du ministère de l’Éducation, Dinesh Seeharry invite le recteur du collège à réagir. Selon l’attaché de presse, le MGI dispose d’un système propre à lui. Et le recteur est dans l’obligation d’appliquer ces règlements. « Le MGI est une entité qui fonctionne indépendamment », insiste Dinesh Seeharry. Mardi, Radio Plus avait réuni sur son plateau divers invités pour évoquer ce problème d’indiscipline/d’agression/harcèlement dans les établissements scolaires. Rita Venkatasawmy, Ombudsperson pour les enfants, qui participait à l’émission, estime qu’il faut résoudre le problème dans le respect des droits des enfants, précisant également qu’il faut apprendre à les appliquer dans le respect des autres. « Cela ne veut pas dire qu’ils ont le droit de se comporter comme ils le veulent à l’école. »