Ils sont voisins et sont en conflit. Les choses entre eux sont si litigieuses que l’un d’eux a enclenché une bataille juridique devant la Cour suprême. La voisine réclame ainsi à son voisin des dommages de Rs 5 millions pour faute.
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Elle dit être victime de harcèlement, d’intimidation, d’agression de la part de son voisin. Et que ce dernier empiète sur son terrain. Les deux vivent à Roche-Noires et sont voisins. Mais, leur relation est conflictuelle.
Pour retrouver sa vie paisible, cette femme a déposé une plainte en Cour suprême contre son voisin. Elle lui réclame des dommages de Rs 5 millions et parle de « faute » de la part de celui-ci. Une première audience dans cette affaire est prévue le 20 février.
La plaignante a retenu les services de l’avoué Kaviraj Bokhoree. Dans sa plainte, la femme fait état de la relation conflictuelle existant entre elle et son voisin.
Tout commença en 2010, quand elle constate que son voisin a empiété sur son terrain. Elle dit que ce denier l’a menacée. Elle évoque que pendant cinq ans, elle a porté plainte à la police, relatant plusieurs incidents entre elle et son voisin. Mais aucune action n’a été prise par les autorités concernées.
Injonction
Dans sa plainte, la voisine fait état d’un incident survenu le 30 août 2017 entre elle et son voisin. Elle souligne que ce jour-là, son voisin l’a harcelé et proféré des menaces à son égard. En outre, ce dernier l’a même lapidée. Blessée, elle a porté plainte au poste de police de Rivière-du-Rempart. L’enquête, dans cette affaire, suit son cours, explique-t-elle dans sa plainte.
Un autre incident relaté par la plaignante est que son voisin a placé des caméras qui visionnent ses faits et gestes et sa propriété. Elle soutient n’avoir aucune une vie paisible ni privée. Pour elle, les agissements de son voisin constituent une « faute ».
Elle fait aussi mention dans sa plainte d’une injonction qu’elle a déposée, le 22 février 2013, en Cour suprême, à l’encontre de son voisin pour l’empêcher d’empiéter sur sa propriété.
Le 7 mai 2013, devant le juge en référé, le voisin avait pris l’engagement d’éviter d’effectuer des obstructions sur la route, pour que sa voisine puisse avoir accès à sa propriété. C’est dans l’esprit, dit-il, de maintenir le bon voisinage entre lui et sa voisine.
En dépit de cette injonction, suivant un arpentage de sa propriété, la plaignante constate que son voisin a empiété sur son terrain. Celle-ci soutient que les actes de son voisin bafouent ses droits constitutionnels.
La voisine déclare qu’elle est très perturbée par les agissements de son voisin et qu’elle est mentalement affectée. Ainsi, pour les préjudices subis, elle estime les dommages à Rs 5 millions.
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