‘Sev’, ‘laddoo’, ‘gulab jammun’, burfi, baguette fromage, biscuit salé....autant sont les snacks et les gâteaux sucrés que Hansa confectionne depuis cinq ans. Une passion qu’elle a héritée de sa mère. Elle souhaite maintenant passer le flambeau à ses enfants. Rencontre à Plaisance, Rose-Hill.
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« C’est grâce à ma mère que j’ai appris la préparation de ces délices. Elle les faisait lorsqu’il y avait des fêtes tels que Divali et ‘Raksha Bandhan’ », raconte notre interlocutrice. Cependant, la préparation des gâteaux se faisait uniquement pour la consommation familiale.
Hansa rappelle qu’après que son époux est tombé malade, elle a dû quitter son emploi dans l’administration dans une compagnie privée pour prendre soin de lui. « Lorsque mon mari est décédé cinq ans de cela, je me suis trouvée dans une difficulté financière. Il fallait absolument trouver une source de revenu. Ainsi, je me suis dit pourquoi ne pas mettre en avant le savoir-faire de ma mère. C’était la meilleure solution aux problèmes financiers auxquels je faisais », affirme-t-elle.
Les prix
- Sev (100 g) : Rs 25
- Sev (200 g) : Rs 50
- Gâteaux sucrés : Rs 12 la pièce
- Baguette fromage (80 g) : Rs 10
- Baguette fromage (200 g) : Rs 25
- Biscuit salé (200 g) : Rs 50
Bouche-à-oreille
Aujourd’hui, elle dit n’avoir aucun regret d’avoir fait ce choix. Elle a aménagé une espace à son domicile, où elle fait la production, avec l’aide de sa sœur et de ses enfants. « Depuis ces dernières années, la demande pour mes produits ne cesse d’augmenter. Je reçois de plus en plus de clients de bouche-à-oreille », indique-t-elle. Par ailleurs, elle participe souvent aux foires, où elle obtient des commandes importantes. C’est pendant les périodes de fête, dit-elle, que la demande monte en flèche.
« Par exemple, la fête de ‘Raksha Bandhan’ s’approche à grands pas. Cette semaine j’ai du pain sur la planche », ajoute-t-elle.
En tant qu’entrepreneure, le plus grand défi auquel fait face Hansa est le manque d’infrastructure approprié pour la production. « D’abord, je n’ai pas assez d’espace à la maison pour stocker les ingrédients. Par ailleurs, je ne peux pas produire en grande quantité, car je n’ai pas l’infrastructure nécessaire », déplore-t-elle. Toutefois, elle ne compte pas baisser les bras. Hansa cherche actuellement un emplacement pour pouvoir produire à grande échelle et agrandir son business. .
Le rêve qu’elle tient à cœur est de voir ses enfants prendre le flambeau de cette activité. « L’alimentation est un secteur qui a toujours du potentiel si on le fait bien. Il y aura toujours une demande pour des snacks et des gâteaux sucrés pour un mariage ou encore pour un anniversaire », conclut notre interlocutrice.
Une passion pour la cuisine ‘gujarati’
Veuve depuis cinq ans, Hansa vit avec son fils. « Mes deux filles sont déjà mariées et je suis grand-mère de deux petits enfants », indique-t-elle. Hansa dit avoir le soutien de sa famille. À 60 ans, ce n’est pas du repos pour elle. Notre interlocutrice souhaite continuer de travailler autant que possible.
Son passetemps est la recherche de nouvelles recettes. « J’ai un intérêt particulier pour la cuisine gujarati. Ainsi, je passe mon temps à essayer des menus gujarati pour mes enfants », fait-elle ressortir. La femme entrepreneure pratique aussi le yoga et le tai-chi.
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