
Haniff Peerun, président du Mauritius Labour Congress, ne cache pas son indignation. « Ki reste pou taxe ? » lance-t-il avec amertume. Pour lui, cette nouvelle taxe ignore les difficultés vécues par les jeunes et les familles face à la hausse du coût de la vie. « Aujourd’hui, Netflix ou Spotify, cela ne concerne pas seulement les jeunes. Il y a aussi des familles, des retraités qui s’abonnent pour se divertir dans un pays où les loisirs sont rares. Cette taxe, imposée sans consultation, est aberrante », dit-il.
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Il estime que le gouvernement s’éloigne de ses engagements sociaux. « On taxe toujours les mêmes : la classe moyenne et les plus modestes. Pourquoi ne pas cibler l’offshore ou les multinationales ? Il existait d’autres options », déplore-t-il.
Pour lui, cette taxe reflète une logique de gestion tournée vers le capitalisme. « Le peuple a droit à un minimum de loisirs. Il faut restaurer la liberté individuelle et arrêter de pénaliser ceux qui veulent juste vivre un peu mieux », peste-t-il.

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