Las d’attendre un emploi après ses études supérieures au Royaume-Uni, Gulshan Balgobin s’est lancé dans l’immobilier. Aujourd’hui, il est à la tête d’un groupe diversifié.
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Gulshan Balgobin s’est envolé en 2005 pour la Grande-Bretagne afin d’y suivre ses études supérieures. Il y rédige notamment une thèse sur les réseaux sociaux en entreprise. « Cela a beaucoup contribué au développement de mon business aujourd’hui », lance le jeune homme. En 2012, il décide de retourner au pays avec de nouvelles ambitions. La création de GBEL Real Estate, la première entreprise de ce qui allait devenir un groupe, est une idée qui lui est venue quand il était en Angleterre au moment où il devait déménager. « Il se trouve que je passais par des agences immobilières pour trouver un logement. J’ai trouvé ce concept fort intéressant. En revenant à Maurice, je n’avais aucune garantie d’avoir un emploi satisfaisant. Malgré plusieurs tentatives, je n’ai pas eu de travail pendant six mois. Je me suis finalement décidé de me jeter à l’eau. J’ai donc créé mon agence immobilière. Vers la fin de 2012, je décide de lancer GBEL comme marque déposée. C’est une abréviation de Gulshan Balgobin Enterprise Ltd », raconte l’entrepreneur.
Il débute officiellement ses opérations en 2013 avec deux biens immobiliers que des proches lui confient. À ce jour, GBEL Real Estate compte environ une centaine de biens immobiliers à travers le pays. Ses clients, tant mauriciens qu’ étrangers, sont issus de toutes les catégories sociales. GBEL Real Estate se spécialise dans l’achat de biens, les conseils en immobilier et la location à long terme des biens commerciaux, agricoles et résidentiels. L’agence commercialise également des projets sous les Integrated Resort Scheme, Real Estate Scheme (RES) et Property Development Scheme (PDS) pour les clients internationaux. En plus du secteur de l’immobilier, GBEL Group opère dans d’autres domaines: GBEL Media pour les produits informatiques, MauritiusFX pour les transactions boursières, et GBEL Motors pour la vente de voitures.
Selon Gulshan Balgobin, le secteur de l’immobilier est lucratif. Il représente une source de revenus importante car il est toujours en développement, avec les nouveaux projets pour une clientèle étrangère. « À la création de GBEL Real Estate, j’ai essayé d’analyser ces tendances. J’ai alors décidé de créer un online-business pour atteindre une clientèle internationale. Ce qui fait que mon entreprise est entièrement opérationnelle en ligne. »
Le e-marketing
Pour mettre son entreprise sur les rails, il a fallu que Gulshan Balgobin adopte le e-marketing qu’il a étudié au Royaume-Uni. Compte tenu de la compétition importante dans ce secteur, il est d’avis qu’il faut évoluer avec la technologie. Il a ainsi créé une application mobile pour l’agence GBEL. Ses premiers mois d’opération étaient difficiles car il fallait que la clientèle lui fasse confiance. Il a dû apprendre à maîtriser le « langage d’affaires local », notamment les moyens de négocier. Selon le chef d’entreprise, quand on est jeune et seul dans son business, « les gens ont tendance à se méfier ».
« Pour le moment, la tendance économique à Maurice n’est pas favorable pour les investisseurs car la croissance des prix de l’immobilier ralentit. J`espère que cette tendance va s’inverser avec l’intervention du gouvernement qui, je le souhaite, réduira le montant de la taxe immobilière et les taux d’intérêts bancaires. Cela permettra aux agents immobiliers et aux clients d’avoir un avenir meilleur », conclut Gulshan Balgobin.
Les difficultés d’entreprendre à Maurice
Le directeur de GBEL Group estime que les difficultés font partie du monde du business. Au début de son aventure, dit-il, le niveau de facilitation des affaires n’était pas élevée à Maurice. Néanmoins, issu d’une famille d’entrepreneurs, il n’a pas eu de mal à trouver ses repères. C’est pourquoi il a continué sans relâche à se faire un nom dans le monde de l’immobilier. Sa plus grande difficulté a été la promotion de la marque GBEL. « Se faire connaitre dans le milieu immobilier est un défi car j’étais un novice dans ce secteur hautement compétitif. Au début, mes finances étaient plutôt maigres, je n’avais pas les moyens nécessaires pour me lancer. Je savais que l’emprunt n’était pas la meilleure idée car les intérêts bancaires étaient exorbitants pour une nouvelle entreprise », a déclaré Gulshan Balgobin.
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