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Grosses pluies : des plantations affectées à 50%

Plantations affectées Les accumulations d’eau sont néfastes pour les plantes.

Si les grosses pluies ont été plus ou moins bénéfiques à nos réservoirs, tel n’est pas le cas pour les plantations. Une augmentation du prix des légumes dans les prochains jours est à prévoir.

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Du Nord au Sud, en passant par l’Est du pays et le plateau central, le pays a été copieusement arrosé. Si, en général, ces pluies ont alimenté nos réservoirs qui affichent un taux au-delà de 60 %, des planteurs affirment qu’ils ont subi des préjudices financiers, car les accumulations d’eau dans leurs plantations sont néfastes pour les plantes.

Prithviraj venait de semer des graines de pistaches sur une superficie d’environ un arpent. Ce planteur de Chamouny, situé dans le Sud du pays, s’attendait à un retour sur les Rs 25 000 d’investissements (qui incluent les semences, fertilisants et les salaires des employés). Mais Dame nature ne lui a pas été favorable. Une grosse partie de ses semences a été emportée par l’eau. Un coup fatal pour ses investissements. Il craint aussi pour ses plantes qui ont grandi, car l’excès d’eau est néfaste pour les racines, dit-il. Le planteur explique aussi que ses plantes de giraumon et de piment ont aussi été affectées. Il n’écarte pas une pénurie de légumes sur le marché dans les jours à venir, si les grosses pluies persistent.

Nord : Même constat

Même constat dans le Nord du pays. Saïd, un planteur très connu de la région de Solitude, explique que 50 % de sa production ont été affectés. Il cultive, entre autres, des bringelles, de la pomme d’amour et des piments, des ‘voeme’ et du ‘margoze’, entre autres. Il craint surtout une montée des prix de la pomme d’amour. « Une éventuelle pénurie de légumes sur le marché pourrait faire grimper les prix », explique-t-il.

De son côté, Iran, producteur d’oignons dans la région de Grand-Sable, situé dans l’Est du pays, accueille certes les pluies de ces derniers jours, mais avoue que ses plantations ont été plus ou moins affectées.

Changement de décor dans une plantation que nous avons visitée à Bonne-Terre, Vacoas. Aziziah Soydan est plus ou moins soulagée que ses plantations n’aient pas été affectées. Elle produit des semences de fleurs qu’elle met ensuite en vente. Elle cultive aussi des légumes, dont des bringelles, sur une autre partie de ses terres. « Heureusement que nous n’avons pas subi ces pluies diluviennes ». Toutefois, elle explique que les mauvaises herbes et les escargots, qui sont très nuisibles pour les plantes, affectionnent les grosses pluies.


74 % dans le public 96 % dans le privé

C’était « business as usual » dans le secteur public et le secteur privé le mercredi 10 avril en dépit du mauvais temps. Du côté de la Fonction publique, on enregistre un taux de présence de 74 %. Un taux qui exclut, toutefois, les ‘shift workers’ (policiers, prison officers, etc) et les enseignants. Au niveau du secteur privé, le taux de présence tournait autour de 96 % à 97 %. « Il y a eu un taux d’absentéisme de 3 % à 4 %. Le mauvais temps n’a pas eu d’impact considérable, sauf dans le secteur de la construction et de l’agriculture où le travail a été perturbé. Nous avons aussi constaté que les travaux sur certains chantiers d’infrastructures routières ou encore de bâtiment ont continué malgré le mauvais temps. Nous devenons ainsi plus résilients », observe Pradeep Dursun, Chief Operating Officer de Business Mauritius. Autre constat: certains employés ont travaillé à domicile. « C’est une pratique qui s’installe de plus en plus chez nous quand il y a du mauvais temps. Il y a, toutefois, un accord commun entre l’employeur et l’employé », conclut notre interlocuteur.

 

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