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Grippe H1N1 : de nombreux patients présentant des symptômes admis dans les hôpitaux

De nouveaux cas de grippe H1N1 ont été enregistrés depuis un mois. Ils font ressurgir de mauvais souvenirs. En effet, en 2009, une psychose s’était installée à Maurice quand la grippe H1N1 a fait son apparition. Depuis, cette maladie a été classifiée comme « common flu ».

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Selon des sources hospitalières, plusieurs patients sont atteints de la grippe H1N1 et ont même dû être admis aux soins intensifs dans différents hôpitaux de l’île. On parle même de décès liés à cette grippe qui sévit depuis environ un mois. 

On évoque le cas d’un patient d’une clinique privée qui a été transféré et admis d’urgence aux soins intensifs de l’hôpital Candos, pas plus tard que ce jeudi 25 mai. Il a rendu l’âme. A-t-il été atteint de la grippe H1N1 ? C’est la question que se posent de nombreuses personnes.  

Selon nos recoupements, les proches de patients atteints de la grippe H1N1 ont été interdits de visite pour l’heure et sont dans le flou. L’angoisse parmi le personnel soignant est tout aussi palpable, selon certaines sources.  

Interrogée par Radio Plus ce vendredi après-midi 26 mai, le Dr Shahina Aboobakar, du ministère de la Santé, affirme qu’il est « inexact » de parler d’un retour de cette grippe à Maurice. 

« On a été affecté, tout comme les autres pays dans le monde. Désormais, le virus H1N1 est considéré comme une grippe commune. Dans cette catégorie de virus, il existe d’autres grippes. Les gens peuvent contracter un de ces virus particulièrement en hiver. Il y a des patients qui sont admis dans nos hôpitaux en raison de la grippe toute l’année. Avec le changement de saison, le temps est plus sec et plus frais, les virus se propagent plus vite », explique-t-elle.  

Le Dr Shahina Aboobakar affirme que nous ne pouvons conclure que le patient décédé était atteint du virus H1N1. Elle soutient qu’il faut faire des tests appropriés pour déterminer le type de virus : « Je n’ai aucune information sur le décès des patients. Très souvent, le patient ne décède pas à cause du virus, mais parce qu’il souffre d’autres complications telles que le diabète et l’asthme. »

Les personnes les plus à risque doivent se faire vacciner, conseille le Dr Shahina Aboobakar. Les vaccins sont disponibles dans les cinq hôpitaux de l’île et les dispensaires. 

Interrogée sur les raisons pour lesquelles certains patients ne peuvent recevoir de visite, elle affirme que « c’est une pratique normale de restreindre les visites pour les patients qui sont atteints d’une maladie grave ».

« Il n’y a pas à s’inquiéter. Il faut prendre les précautions nécessaires. On ne peut parler de H1NI parce qu’un patient est décédé », indique le Dr Shahina Aboobakar.

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