Entre le 18 et le 24 août, 4 601 cas d’infections respiratoires aiguës ont été recensés à travers les services de santé publics, contre 4 253 cas enregistrés la semaine précédente. Face à cette recrudescence, le Dr Fazil Khodabocus, directeur par intérim des services de santé, appelle à la vigilance, en particulier pour les personnes à risque.
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En moyenne, explique-t-il, environ 4 000 cas sont enregistrés chaque semaine. Un nombre qui était inférieur durant la même période l’année dernière, précise le Dr Khodabocus. Cette hausse des cas est attribuée au climat froid et sec qui favorise la circulation de plusieurs virus, dont celui de la grippe, mais aussi l’adénovirus et la COVID-19.
Le Dr Khodabocus rapporte que quelques complications liées à ces infections ont déjà été observées, notamment chez les personnes âgées, avec des cas de bronchites et de formes graves de la grippe. Sont particulièrement vulnérables celles souffrant de maladies cardiovasculaires ou d’insuffisance rénale, leur état pouvant s’aggraver avec ce type d’infection. Le médecin n’exclut pas que des décès aient pu se produire, bien que les chiffres ne soient pas encore consolidés. Il insiste : « La grippe peut provoquer une pneumonie ou entraîner rapidement le décès. »
Traitement adapté et vaccination
Outre les seniors, les personnes les plus vulnérables sont les enfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes et les patients atteints de maladies chroniques (diabète, maladies cardiovasculaires ou respiratoires, VIH). Ces groupes sont plus susceptibles de développer des complications sérieuses, comme la pneumonie ou, chez les enfants, l’otite.
« Il est recommandé de rester prudent durant cette période », insiste le Dr Khodabocus, rappelant que les vaccins contre la grippe sont disponibles dans les hôpitaux régionaux et les centres de santé. Même si la saison hivernale est déjà avancée, « il n’est pas trop tard pour se faire vacciner », ajoute-t-il, soulignant que le froid devrait persister encore quelque temps.
En plus de la vaccination, les gestes barrières demeurent cruciaux : se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, utiliser un mouchoir jetable pour se couvrir la bouche et le nez en cas de toux ou d’éternuement, puis le jeter immédiatement dans une poubelle fermée. Le port du masque est conseillé, surtout dans les lieux mal aérés. Il est aussi recommandé de rester à la maison en cas de maladie pour se rétablir et éviter de contaminer d’autres personnes.
Le Dr Khodabocus recommande également de consulter un médecin dès l’apparition des symptômes (toux, éternuements, fièvre, courbatures) afin de bénéficier d’un traitement adapté.
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