Troisième jour de grève de la faim pour les femmes cleaners des écoles primaires et collèges, qui ne comptent pas reculer. Le président du National Trade Union Congress, Narendranath Gopee, leur a rendu visite ce mercredi. Il déplore une récupération politique de cette action syndicale. Les politiciens ne sont pas les bienvenus au jardin de la Compagnie, affirme-t-il.
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« Il faut demander à un ministre combien il dépense pour acheter de la nourriture pour ses chiens, alors que ces femmes ne touchent même pas cette somme ! C’est inacceptable que des ministres qui ont été élus par la population ne ressentent rien pour ces gens-la. Je déplore également la présence de certains politiciens qui profitent de la situation. Cette affaire ne date pas d’hier et ils sont tous parties prenantes de ce drame », s’est insurgé le syndicaliste.
Narendranath Gopee demande aux députés de l’opposition de « laisser cette grève aux travailleurs ». Il leur suggère d’organiser une marche de contestation et de soulever l’affaire au Parlement.
Ces femmes cleaners protestent contre leurs conditions d’emploi. Elles réclament notamment une revalorisation de leur salaire, qui s’élève actuellement à Rs 1 500 par mois. Elles sont accompagnées par les syndicalistes Jane Ragoo et Reaz Chuttoo de la Confédération des travailleurs du secteur privé. L’une des grévistes a dû être conduite à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo après avoir été prise d’un malaise mardi soir 17 octobre.
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