Selon Reaz Chuttoo, porte-parole de la Confédération des travailleurs du secteur privé (CTSP), le gouvernement doit s’assurer que « les bénéficiaires de contrats publics respectent les lois du pays » tant au niveau des conditions d’emploi et en termes de salaires.
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Le syndicaliste a fait cette déclaration à la presse ce mercredi 18 octobre au Jardin de la compagnie, où se tient actuellement une grève de la faim.
En effet, depuis le lundi 16 octobre, des femmes employés comme agents de nettoyage dans diverses écoles du pays par des sous-traitants, ont entamé une grève de la faim en guise de protestation contre leurs conditions de travail. Ces dernières touchent la modique somme de Rs 1.500 en guise de salaire mensuel.
Ces ‘cleaners’ dont certaines sont employées depuis plus d’une décennie, n’ont pas eu d’augmentation salariale et travaillent dans des conditions précaires.
«L’État doit s’assurer que lorsqu’il octroi un contrat public, le sous-traitant respecte la loi. C’est à dire, que les employés sont rémunérés selon les dispositions de la loi, que son contrat est en règle, et que la personne reçoive une fiche de paie», a déclaré Reaz Chuttoo.
Il avance que les grévistes ne paient pas la cotisation pour le Fonds national de pension ainsi que le National Savings Fund.
À voir la déclaration de Reaz Chuttoo sur notre « player » plus haut.
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