L'annonce du Premier ministre hier soir a surpris plus d'un. À partir de la rentrée 2024, les écoles pré-primaires seront gratuites. Pravind Jugnauth affirme que son gouvernement proposera un système de "grant-in-aid" et invitera les écoles maternelles privées à y participer.
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Bien que le ministère des Finances et celui de l'Éducation travaillent déjà sur le projet, le flou persiste quant à la mise en œuvre de cette mesure.
L'annonce a été accueillie comme une délivrance pour de nombreux parents, car la scolarité des plus petits peut coûter cher. Si le Premier ministre a affirmé que son gouvernement proposera un système de "grant-in-aid", très peu d'informations ont circulé sur la façon dont cette mesure sera mise en œuvre.
Selon des économistes, le "grant-in-aid" sera similaire à celui pratiqué dans les collèges privés, c'est-à-dire une allocation versée par élève. Elle sera probablement payée directement aux écoles, avec un barème précis et universel.
Cependant, à Maurice, les frais de scolarité varient en fonction des établissements. Les économistes estiment que le gouvernement devra tenir compte du tarif le plus répandu.
Que se passera-t-il pour les établissements privés qui proposent des services tels que la cantine et les manuels scolaires dont les frais s'élèvent à plus de Rs 8000 par mois ?
Certains économistes évoquent une formule de subvention jusqu'à un plafond, les parents étant invités à régler le solde restant.
La réaction des directeurs des écoles pré-primaires ne s'est pas fait attendre. À l'instar de Rishi Nirsimooloo, président de l'école Dukesbridge. Il dit soutenir la proposition du Premier ministre de rendre l'éducation accessible à tous, mais demande que les incertitudes persistantes à ce sujet soient dissipées rapidement.
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