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«Grants» aux collèges privés : pas d’ingérence de la PSEA, selon la ministre

Leela Devi Dookun-Luchoomun a apporté un vif démenti aux allégations d'une quelconque « l’ingérence » de la Private Secondary Education Authority (PSEA) dans les collèges privés aussi bien que dans l’exercice de recrutements. 

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C’était lors de la Private Notice Question (PNQ) du leader de l’opposition Xavier-Luc Duval, à la mi-journée de ce mardi 7 décembre, à l’Assemblée nationale. La PNQ était axée sur la nouvelle formule de distribution de « grants » aux collèges privés. 

Xavier-Luc Duval voulait savoir de la ministre de l’Éducation si elle avait pris note d’un communiqué du Service diocésain de l’Éducation catholique (Sedec) en date du 29 octobre portant le titre de « Décisions de la PSEA : une menace à la survie des collèges grant-aided » et de la conférence de presse de la Federation of Unions of Managers of Private Secondary Schools, tenue le 8 novembre dernier. Et si c’est le cas, les actions qu’elle a prises.

D’emblée, la ministre a affirmé qu'« il n’y a rien de mal dans le communiqué de la PSEA ». Ledit communiqué, une circulaire datant du 15 octobre dernier, stipule que les collèges privés doivent désormais avoir le feu vert de la PSEA avant de concrétiser des projets.
 
« J’étais moi-même choquée de voir un tel communiqué de presse », a affirmé la ministre en faisant allusion à celui du Diocèse.

Leela Devi Dookun-Luchoomun persiste et signe : « Il faut avoir un contrôle en ce qui concerne l’utilisation des fonds publics. Et que les responsables des collèges privés doivent justifier les dépenses encourues ». 

« Il est de mon devoir de veiller à ce que les fonds publics soient utilisés correctement », souligne-t-elle. 

Selon Xavier-Luc Duval, « la ministre de l’Éducation ne comprend pas le dossier. Raison pour laquelle, il y a un désordre ». Dans la foulée, le leader de l’opposition a demandé à la ministre de ne pas mettre toutes les écoles dans le même panier. Car, selon lui, « il y a 60 profit-making schools et 25 écoles confessionnelles ». 

La réplique de Leela Devi Dookun-Luchoomun n’a pas tardé. « Étant la ministre de l’Éducation, I deal with all schools », dit-elle. 

Et de préciser que « le partenariat entre l’État et les collèges privés est bel et bien vivant ».

La ministre a ajouté que dans la Corruption Prevention Review menée par la commission anti-corruption pour la PSEA, il a été souligné qu'un mécanisme de contrôle « efficace » basé sur le principe de ‘checks and balances’ devrait être mis en place pour garantir l'utilisation « appropriée et éthique des fonds publics ».

Leela Devi Dookun a déclaré que ce qu’a allégué le Sedec dans son communiqué en date du 29 octobre dernier, à l’effet qu’il a eu une baisse est incorrect : « in the grant payable, this is not true ». 

La ministre a aussi indiqué qu’en ce qu’il s’agit des ‘Food Projects’ pour les élèves nécessiteux, cela ne fait pas partie du « mandat » de la PSEA. 

Selon la ministre, malheureusement, certains collèges privés n’ont pas été en mesure, « de soumettre des justifications pour les dépenses réclamées en plus lors de l'examen des demandes, il a été constaté que de nombreuses demandes déraisonnables et injustifiées ont été faites ». C'est pour cette raison, déclare encore la ministre, que la PSEA n'a pas été en mesure d'honorer des paiements de subventions pour le trimestre suivant que ces demandes n'étaient pas conformes. 

Cependant, afin de ne pas les pénaliser, la PSEA a décidé d'effectuer un « paiement en avance » pour le trimestre suivant. 

Au cours du deuxième trimestre, la PSEA a décidé de leur payer les dépenses prévues pour deux mois.

 

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