Grande première pour la police: deux femmes à la Dog Section

Elles ont grandi en compagnie de chiens de salon et leur amour de ces bêtes les a poussées à se joindre à l’unité de la police s’occupant des chiens renifleurs. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"18520","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-31621","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"300","height":"360","alt":"Dog Section"}}]]Au pied ! Assis ! Ces ordres changent de ceux entendus à la parade quotidienne dans les postes de police. C’est un vocabulaire que Karen Azor-Clark et Véronique So Wan Yuen apprennent à maîtriser depuis qu’elles ont intégré la Dog Section de la police, il y a un mois. Leur nouvelle mission : le dressage des chiens policiers. À terme, leurs coéquipiers devront leur obéir au doigt et à l’œil. Cette nouvelle affectation, Karen et Véronique l’ont choisie. Les deux policières ont bondi sur l’occasion lorsque le commissaire de police a signifié son intention d’ouvrir cette unité aux éléments féminins. Jusqu’ici, la Dog Section n’accueillait que des hommes. Travailler avec des chiens change certes du poste de police. Le métier de  dresseur requiert certaines qualités, dont l’amour de ces quadrupèdes. Pour Karen Azor-Clark, 24 ans, habitante de Saint-Paul, Phoenix, c’est un rêve d’enfant qui se réalise. Elle compte deux ans et demi de service dans la force policière et était auparavant affectée au poste de police de Vacoas. La jeune femme explique que c’est sa passion pour la race canine qui l’a motivée à demander à être mutée à la Dog Section. Un passion qui remonte à l’enfance. « Le chien est mon animal préféré. J’en possède, d’ailleurs, quatre à la maison », confie Karen Azor-Clark.

Nouveau défi

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"18523","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-31624","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Dog Section"}}]] L’intégration se passe plutôt bien, ajoute-t-elle. « Nos collègues masculins nous ont bien accueillies et nous sommes bien encadrées. Nous sommes très à l’aise dans notre nouvel environnement de travail. Nous faisons de notre passion notre métier. C’est un nouveau défi. » Aux policières qui souhaitent intégrer la Dog Section de la police, Karen Azor-Clark conseille de ne pas hésiter. « Si on aime ce travail et si on aime les chiens, ça devient facile », dit-elle. Véronique So Wan Yuen, 29 ans,  réside à Pailles et a intégré la police il y a six ans. Elle a été tour à tour affectée au poste de police de La Tour-Koenig, à la Divisional Support Unit et à la Major Crimes Investigation Team. La jeune femme confie qu’elle s’est engagée dans la force policière pour réaliser le rêve de son père. « Il aurait voulu endosser l’uniforme, mais son rêve ne s’est pas concrétisé. » Tout comme sa collègue, c’est sa passion pour les chiens qui a poussé Véronique So Wan Yuen à rejoindre l’unité canine de la police. Elle dit être entourée de chiens depuis son enfance. « Quand j’étais plus jeune, j’avais un berger allemand et un labrador. Actuellement, je possède un Rotweiller. Ce qui explique que je n’ai pas hésité une seconde à demander mon affectation à la Dog Section.»

Premiers pas

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"18521","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-31622","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"300","height":"360","alt":"Dog Section"}}]]Comment se sont passés les premiers pas dans le chenil de la police ? « Karen et moi, nous nous sommes vite habituées aux chiens. Dès le premier jour, nous sommes entrées dans leur niche… Nous n’avions pas peur. Chacun des 46 chiens que compte l’unité a ses habitudes et ses particularités, mais jusqu’à présent, nous n’avons rencontré aucun souci majeur avec nos coéquiers à quatre pattes », confie Véronique So Wan Yuen. Et d’ajouter : « C’est un réel plaisir de venir travailler avec ces chiens. Je me suis adaptée très vite. » Karen Azor-Clark et Véronique So Wan Yuen suivent des cours de dressage avec différents instructeurs et leur progrès est évalué chaque semaine. Prochaine étape : les opérations sur le terrain.