Trois retraités reprochent à leur voisin charpentier d’opérer dans un quartier résidentiel. La poussière émanant des lieux incommode fortement ces personnes âgées, contraintes de rester cloîtrées chez elles. Le conseil de district de Rivière-du-Rempart a promis de suivre cette affaire de près.
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Indranee, 68 ans, vit avec ses deux frères âgés de 66 et 74 ans à la route Nelson, Grand-Gaube. La sexagénaire reproche à leur voisin, qui est charpentier, de se débarrasser de ses ordures poussiéreuses à côté de chez elle. Elle s’insurge aussi contre le fait que l’homme entreprenne de tels travaux dans une zone résidentielle.
« Nous ne pouvons plus ouvrir nos portes et nos fenêtres à cause des inconvénients causés par la poussière émanant des lieux. Nous sommes en hiver. Que se passera-t-il quand arrivera l’été ? Nous ne pouvons plus sortir dans la cour pour respirer un peu d’air frais. Notre environnement extérieur est désormais pollué », explique la sexagénaire. Elle ajoute qu’elle ne compte plus le nombre d’ouvriers qui viennent travailler ici à tour de rôle.
Selon elle, le charpentier profiterait du fait que ses frères et elle soient âgés pour faire comme bon lui semble. Elle se remémore aussitôt un incident qui s’est produit il y a quelque temps. Indranee raconte que lorsque ses frères et elle ont fait part de leurs griefs à leur voisin, ce dernier a usé de la force contre eux.
« Il nous a frappés. Mon frère qui est âgé de 70 ans est celui qui a été le plus touché. Gravement blessé à l’œil, il a dû se faire soigner à l’hôpital ophtalmologique de Moka. Mon frère est désormais affaibli. Il peut à peine se déplacer. Il reste cloîtré à la maison à longueur de journée », relate la sexagénaire.
Ce ne serait pas tout. Indranee allègue que le charpentier serait allé jusqu’à lâcher ses chiens sur ses frères et elle un jour où ils s’étaient aventurés dehors. « Les séquelles sont toujours là », se plaint-elle.
La rédaction d’Xplik ou K a contacté le président du conseil de district de Rivière-du-Rempart, Prembhoodas Ellayah. Ce dernier a demandé à la sexagénaire de consigner une plainte auprès du conseil si elle ne l’avait pas déjà fait. Il a ajouté qu’on pouvait compter sur lui pour s’occuper de cette affaire et faire respecter la loi.
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