Des graffitis inscrits sur des murs de sept lieux de culte en une seule nuit. Les faits se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche à Pailles, Rose-Hill, Rivière-Citron et Riche-Terre.
Un suspect est déjà dans le collimateur de la police. Il a été aperçu circulant à moto et il est suspecté d'avoir gravé ces graffitis à l’aide d’une bombe de peinture aérosol.
Cette affaire est prise très au sérieux par les Casernes centrales. Lundi matin, une importante réunion s’est tenue au quartier général de la police, aux Casernes centrales à Port-Louis, avec la participation des officiers du Central Criminal Investigation Department (CCID), de la Criminal Investigation Division (CID) et ceux du Field Intelligence Officer (FIO).
Selon nos recoupements, une vingtaine de cas de ce genre ont été enregistrés depuis les dix derniers mois dans le pays.
Le 1er mai, le Premier ministre, Pravind Jugnauth, avait publiquement accusé des membres de l’opposition d'être responsables de ces actes. Mais aucun suspect n’a été arrêté à ce jour.
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