
Un constable de 36 ans, fortement alcoolisé, a été intercepté par des habitants à Goodlands après avoir zigzagué en voiture. Conduit au poste de police, il a refusé l’alcotest.
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Scène insolite le mercredi 17 septembre 2025 à Goodlands. Un policier a été interpellé… par des citoyens, après avoir été surpris en train de conduire dangereusement en plein jour. L’affaire fait grand bruit, car le chauffard n’est autre qu’un constable de 36 ans, avec 14 ans de service. Il était 12 h 15 lorsque des automobilistes et passants circulant le long de la route Royale, près du magasin Emtel, ont remarqué une voiture de couleur orange zigzaguant dangereusement sur la route.
À son volant : un constable affecté à la Northern Division. Craignant un drame, des membres du public sont parvenus à le stopper. L’homme dégageait une forte odeur d’alcool. Conduit au poste de police de Goodlands, le constable a été informé qu’il devait se soumettre à un alcootest, procédure obligatoire dans ce type de situation. Cependant, il a catégoriquement refusé de souffler dans l’éthylotest. Ce refus lui a immédiatement valu une première inculpation pour « refus de fournir des échantillons de souffle, de sang ou d’urine en vue d’une analyse ». Il a également été poursuivi pour conduite sous l’influence de l’alcool. Après son arrestation, le policier a été placé en détention au poste de Pointeaux-Canonniers, le temps de dessoûler. Plus tard, un test de sobriété a été pratiqué par la police. Résultat : 164 mg d’alcool par 100 ml de sang, confirmant un état avancé d’ébriété, bien au-delà de la limite légale. L’affaire choque d’autant plus que l’agent incriminé, recruté le 1er juin 2011, cumule 14 ans de service. Affecté à la Northern Division depuis juillet dernier, il n’avait pas rejoint son poste depuis le 9 septembre, soit plus d’une semaine d’absence injustifiée.
MALAISE ET INDIGNATION
Dans la localité, la nouvelle provoque un vif malaise. Voir un policier – censé donner l’exemple et assurer la sécurité routière – impliqué dans une telle affaire indigne plus d’un. « Si bann-la ki bizin fer respekte lalwa kapav fer sa kalite zafer-la, nou kapav perdi tou konfians », lâche un habitant de Goodlands. La direction de la police suit l’affaire de près.

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