Un habitant de Goodlands de 46 ans a été agressé par trois individus, le 26 juin dernier. Il dit ignorer les motifs de cette agression. Deux suspects ont été arrêtés et positivement identifiés par la victime. Ils nient les faits et assurent que le quadragénaire exhibait ses parties intimes. Celui-ci a aussi été arrêté.
Kanaven, un superviseur, a eu la peur de sa vie. Trois individus l’auraient agressé, le mois dernier, alors qu’il se reposait dans sa chambre. « Zot finn bat mwa ek gourdin partou lor lekor. Zot finn zet pima lor mo lizie. L’un des hommes m’a dit que je n’en sortirai pas vivant », relate Kanaven dans sa plainte.
Alertés par ses cris, ses proches sont venus à sa rescousse et ses agresseurs ont fui. Kanaven a été transporté à l’hôpital SSRN de Pamplemousses. Après huit jours d’hospitalisation, il est rentré chez lui. « J’ignore pourquoi ils m’ont battu »,dit-il.
Lundi, l’équipe du sergent Beebeejaun a arrêté deux suspects : Sahil H. et Musodee T., deux habitants de Goodlands. Ils ont nié en bloc les allégations portées contre eux. « Nous n’avons jamais agressé Kanaven. Le 26 juin, il était sur le toit de sa maison. Il exhibait son sexe. Nous avons consigné une déposition à la police », disent-ils. Les suspects ont été identifiés par le quadragénaire comme étant ses agresseurs. Cependant, lors de la parade d’identification, la police a arrêté Kanaven, car, le 13 juillet, l’épouse d’un de ses agresseurs a porté plainte contre lui.
Elle allègue que Kanaven lui aurait montré ses parties intimes à plusieurs reprises entre avril et juin. « Tous les dimanches, il grimpe sur le toit de sa maison et lorsque je sors, il m’interpelle et me montre son sexe », assure-t-elle. Kanaven nie ces allégations.
Ce dernier et ses présumés agresseurs ont comparu devant le tribunal de Pamplemousses. Kanaven a été inculpé de gross indecent act. Musodee T. est accusé d’agression avec préméditation et Sahil H. est, lui, sous le coup d’une accusation d’ aiding and abetting in commission of a crime. Ils ont tous les trois fourni une caution pour retrouver la liberté. L’enquête menée par le sergent Beebeejaun est supervisée par le surintendant de police Musafeer.
Contacté, Kanaven cofie que presque un mois après son agression, ses blessures lui font encore souffrir. « Ils m’ont battu comme une bête. J’aurais pu y laisser la vie. Depuis cette agression. Je n’ai jamais exhibé mon sexe comme ils le prétendent », se défend-il.
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