Good Country Index: Maurice premier pays africain et 33e mondial

Un nouvel indice indique les meilleurs et pires pays contribuant au bien collectif à l’échelle mondiale : le Good Country Index.

Sur 163 pays, Maurice se classe à la 33e place, en tenant compte de plusieurs facteurs : science et technologie, culture, paix et sécurité, ordre mondial, climat, prospérité et égalité, santé et bien-être.

Pour la science et la technologie, Maurice se classe à la 99e place, 45e pour la culture, 18e pour la paix et la sécurité, 27e pour  l’ordre mondial, 75e pour la planète et au climat, 13e pour la prospérité et l’égalité, et 117e pour la santé et le bien-être. Maurice est le premier pays africain dans cette liste, suivi de la Tunisie en 48e position et de l’Afrique du Sud à la 52e place. On retrouve la Suède en pole position, suivie du Danemark, des Pays-Bas, de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne, de la Finlande, du Canada, de la France, de l’Autriche et de la Nouvelle-Zélande.

À l’inverse, on retrouve à la 163e place la Lybie, après la Guinée Équatoriale, la Mauritanie, la République centrafricaine, l’Irak, la Syrie, le Tchad, le Surinam, Haïti et le Venezuela en 154e position.

Ce classement a été réalisé par Simon Anholt, professeur à l’université d’East Anglia de Grande-Bretagne. Il a travaillé avec des chefs d’État et de gouvernement d’une cinquantaine de pays ces 20 dernières années. Son action était centrée sur la productivité et l’innovation.

« L’idée d’un tel indice est d’évaluer ce que chaque pays contribue au bien commun de l’humanité, et ce que cela implique par rapport à sa taille. En utilisant un large éventail de données des Nations unies et d’autres organisations internationales, nous avons attribué à chaque pays un bilan pour indiquer s’il est une nation créancière nette ou un fardeau pour la planète ou quelque chose entre», explique Simon Anholt.

« L’étude n’est pas axée sur ce qui se passe sur le plan domestique d’un pays, puisque plusieurs autres rapports s’y sont intéressés. L’objectif de cet indice est de lancer une discussion au niveau mondial autour des efforts qu’un pays doit consentir pour que ses citoyens soient plus responsables vis-à-vis du reste du monde. Il en va de l’avenir de l’humanité et de la santé de la planète », explique-t-il sur goodcountry.org.