Economie

Global Business: Maurice, première juridiction pour les IDE vers le Zimbabwe

Selon la Zimbabwe Investment Authority, $ 4,56 milliards d’investissements ont transité par Maurice depuis 2009 jusqu’à l’année dernière
La diversification des marchés du secteur financier porte ses fruits, à en croire les dernières statistiques. La juridiction mauricienne est la première source d’investissements au Zimbabwe avant Hongkong. Selon la Zimbabwe Investment Authority, $ 4,56 milliards d’investissements ont transité par Maurice depuis 2009 jusqu’à l’année dernière. Les avantages fiscaux avérés de notre Global Business avec l’exemption d’impôt sur le gain de capital et sur les plus-values, entre autres, ont été adoptés par des investisseurs. En raison de gros investissements en provenance de la Chine continentale, la juridiction hongkongaise se retrouve à la deuxième position avec $ 2,81 milliards. Avec la politique d’indigénisation, les investisseurs ne se bousculent pas aux portes du Zimbabwe. Les récentes décisions lors du dernier Budget ont aussi ravivé leurs craintes par rapport à la décentralisation de cette politique au niveau sectoriel. À Maurice, un ralentissement des activités a été noté en 2015 en raison des incertitudes planant sur la révision du traité fiscal avec l’Inde. Il y a, depuis, une volonté encore plus prononcée pour diversifier les marchés, avec une orientation marquée vers des pays du continent. Des investissements directs étrangers (IDE) vers l’Afrique sont restés stables à $ 54 milliards de dollars, selon le rapport 2015 sur les investissements dans le monde de la Conférence des Nations unies sur le Commerce et le Développement, au moment où ils ont chuté de 16 % ailleurs. En attendant la mise en place de l’agence de promotion du secteur financier, les opérateurs locaux sondent toujours les marchés potentiels. D’ailleurs, ils surveillent de près la situation en Afrique du Sud, où les risques politiques contrarient les hommes d’affaires ainsi que les dirigeants de grandes entreprises multinationales. Les dettes de l’État sud-africain sont d’ailleurs passées de 29 % en 2009 à 47 % l’année dernière.« Avec notre stabilité économique et politique, l’encadrement des affaires, la régulation et le bien-être de vivre à Maurice, nous avons, ici, une carte à jouer pour attirer davantage de Sud-Africains à s’installer ici. Nous devons mieux nous positionner pour attirer des multinationales et les grosses fortunes», confie un opérateur.
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