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Glenford Achille, 64 ans, fauché par une voiture - Son fils Wensley : «Li ti telman bon ki Bondie inn apel li»

Glenford Achille, un homme dévoué, qui a marqué tous ceux qui l’ont connu.

Glenford Achille, 64 ans, n’était pas seulement un père ou un mari. Chrétien fervent et pilier de sa famille, il incarnait l’humilité, la bienveillance et la sagesse tranquille. Il a pourtant connu une fin tragique. Le 3 mai dernier, alors qu’il marchait pour aller chercher deux de ses petits-fils à La Tour Koenig, il a été percuté par une voiture. Grièvement blessé, il a été transporté d’urgence à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, où il a été admis en soins intensifs. Après trois semaines de lutte acharnée, il est décédé, laissant un vide immense derrière lui. L’autopsie a conclu à une septicémie.

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Très impliqué dans son église et actif dans le tissu socioculturel, Glenford a marqué durablement son entourage. « Li ti telman bon ki Bondie inn apel li », lâche Wensley, l’un de ses fils, la voix pleine d’émotion. « Tou dimounn ti kontan li. Li ti amikal, li ti riye, li ti ena enn bon leker. Bondie inn apel li, me mo kone li finn gagn enn plas kot li », ajoute-t-il.

Après son accident, pendant trois longues semaines, la famille a vécu au rythme des allers-retours entre la maison et l’hôpital. Celui qui avait toujours un mot réconfortant et un sourire lumineux était là, silencieux, entre la vie et la mort. « Li difisil pou trouv li koumsa. Me zordi nou sir li pe repoz kot Bondie, kot pena soufrans », témoignent ses fils Jean Christophe et Wensley.

Ironie du sort : la veille de l’accident, la famille célébrait l’anniversaire de mariage de Glenford et de son épouse Claudia, autour d’un repas au restaurant. « Ils s’aimaient toujours autant, comme des adolescents », confient les enfants. Comme si la douleur ne suffisait pas, Glenford se préparait aussi à voyager à l’étranger pour rendre visite à un proche. Ce projet – comme tant d’autres – restera inachevé.

Ses funérailles, célébrées le mardi 27 mai, ont été à la hauteur de l’homme qu’il était. « À l’église, pour ses funérailles, on ne trouvait pas de place. Ni en haut, ni en bas. Les bancs, les couloirs et l’extérieur étaient pleins à craquer. Tous étaient venus lui dire au revoir », raconte Wensley. Un adieu vibrant à celui que tous décrivent comme un homme vrai, juste et bon.

 

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