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Gino Danny, ex-extracteur de sable : admission retardée à l’école navale pour retard d’une lettre du ministère de la Pêche

Gino Danny. Gino Danny.

Il s’était tourné vers la rédaction d’Xplik ou K car il n’en pouvait plus d’attendre une lettre certifiant sa sélection pour aller à l’école navale.

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« Je suis pêcheur depuis 26 ans. Je détiens mon certificat de pêcheur depuis 1992, mais en 1993, ma carte avait été confisquée par le ministère de la Pêche parce que je m’attelais à deux travaux à la fois. J’étais extracteur de sable et pêcheur », confie Gino Danny. Après l’interdiction d’extraction de sable, en 2002, ce dernier a fait une nouvelle demande pour un permis de pêcheur, selon cet habitant de Poudre-d’Or Village.

« Ma demande a été rejetée à plusieurs reprises et mes démarches administratives ont pris du temps, en raison du changement du gouvernement durant les années écoulés, explique Gino Danny. Le 7 décembre 2017, j’ai appris que j’avais été sélectionné pour intégrer l’école navale. Il faut un test sanguin pour établir notre état de santé, mais j’ai attendu en vain une lettre qui devait m’indiquer quand me présenter à l’hôpital, selon les procédures. Sans ce bilan de santé, je ne pouvais être admis à l’école navale. Je me suis rendu de mon propre chef au bureau du ministère de la Pêche, le 8 décembre 2017, pour vérifier que mon nom figurait parmi les 24 pêcheurs sélectionnés dans le pays », explique Gino Danny.

En début de semaine, l’ex-extracteur de sable a informé la rédaction d’Xplik ou K qu’il a enfin obtenu le précieux document qui lui a permis de faire son test médical qui l’autorise à être admis à l’école navale. Il a tenu à remercier les autorités concernées qui ont entendu son appel.


Les extracteurs de sable pas actifs depuis 15 ans

Cela fait presque 15 ans que les extracteurs de sable ne sont plus actifs à Maurice. Le sable était acheté par les entreprises de construction, qui l’utilisaient pour le mélange du béton. Il y avait plusieurs compagnies à travers le pays qui exploitaient le sable.

Des centaines d’hommes se rendaient en mer chaque jour pour aller en chercher. Environ 350 familles vivaient du métier de « marchand de sable » jusqu’à l’interdiction de cette pratique par le gouvernement en 2001. Cette pratique, a-t-on décrété, causait de gros dommages à l’écosystème marin.

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