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Ginny Lam : au service de la littérature

Ginny Lam La famille profite de son temps libre pour sortir et découvrir le pays.

Bibliophile dans l’âme, la directrice de Bookcourt, Ginny Lam, est aussi passionnée par l’art. Cette année, la librairie fête ses 20 ans et c’est l’occasion pour la bibliothécaire, d’habitude discrète, de se dévoiler et de raconter son parcours…

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La vie d’une bibliothécaire est loin d’être ennuyeuse. Des nouveaux livres, les uns plus passionnants que les autres arrivent constamment sur les étagères. Et Ginny Lam, la directrice de Bookcourt, est toujours à rechercher les derniers ouvrages publiés pour ses fidèles clients qui suivent Bookcourt depuis vingt ans.

Ginny Lam gère, avec son frère, cette entreprise héritée de son père. Mais son amour pour les livres ne remonte pas à son enfance, comme on pourrait le croire. C’est lors de ses études à Londres, à la Brunel University, qu’elle en garde les meilleurs souvenirs.

« J’aime le contact humain et à travers les livres, on peut tisser des liens. Ils aident au développement et à faire grandir. »

Elle y était pour une licence en management et n’aimait pas particulièrement la lecture. « Étant petite, j’ai grandi avec un père amoureux de la littérature, mais moi, je n’étais pas vraiment intéressée. Je détestais lire, jusqu’au jour où j’ai débuté un stage à la librairie Hatchards, au Picadilly Circus, à Londres », raconte-t-elle.

«Le contact humain»

Au collège, Ginny Lam s’intéressait surtout aux mathématiques et à la comptabilité. Mais cette aventure de deux mois dans cette librairie réputée de Londres allait changer le cours de sa vie. Depuis, elle dévore les livres, mais dit détester les romans. Ginny Lam se passionne surtout pour les biographies, où la vie des gens est racontée, ce qui aide à inspirer les autres. « J’aime le contact humain et à travers les livres, on peut tisser des liens. Ils aident au développement et à faire grandir », avoue-t-elle.

« Je détestais lire jusqu’au jour où j’ai débuté un stage à la librairie Hatchards, au Picadilly Circus, à Londres. »

Ginny Lam est mère de deux filles, Kelly et Kate, âgées de 5 et 2 ans respectivement. Son époux Vincent est enseignant, mais reste proche des livres. « Il enseigne les mathématiques au collège St Esprit et adore lire également », raconte-t-elle, tout en précisant que, souvent, lors des arrivées des bestsellers à la librairie, Vincent est avec elle pour l’aider.

Ginny Lam, avec son époux Vincent et ses deux filles, Kelly et Kate.

« Il aime bouquiner. Donc, quand il est libre, il vient voir ce qu’il y a à lire », dit-elle. Et les deux se complètent. Avec des horaires d’enseignant, Vincent a plus de temps pour s’occuper des enfants les après-midis.

Pour ce qui est des loisirs, la famille aime bien les longues sorties pour découvrir le pays et aussi les voyages. Cette passion pour les voyages date de ses vingt ans, quand elle était à l’université et visitait ses amies aux quatre coins du monde. Après le mariage, Ginny a partagé sa soif d’aventures avec son époux, et ensemble, ils ont visité de nombreux pays. Désormais, elle attend que sa dernière fille soit un peu plus grande pour entamer un nouveau voyage.
Sinon, Ginny Lam aime le sport. La danse et la natation sont ses deux passe-temps favoris. D’ailleurs, elle a aussi été très sportive depuis son jeune âge. C’est avec fierté qu’elle raconte ses années de gloire au collège Lorette de Quatre-Bornes, quand elle faisait de la natation. Ensuite, elle a aussi été parmi les Girls Guides depuis la Form 1 et ce, jusqu’au HSC.

Esprit de famille

Et au travail, on retrouve cette même Ginny, pétillante et dynamique, qui gère la société avec un esprit de famille. Loin d’être assise derrière son bureau, la directrice met la main à la pâte pour faire avancer le travail. « On travaille comme une équipe. Je ne vois pas pourquoi je ne peux pas déballer les boîtes avec les autres », estime-t-elle. D’ailleurs, elle constate avec regret que les jeunes font de moins en moins d’efforts. « Ils ne veulent pas s’impliquer et ne veulent que du travail facile. Le dur labeur n’est pas pour eux. Même pour les entretiens d’embauche, ils ne font pas d’effort et se heurtent à la première difficulté », ajoute-t-elle.

Elle se remémore ses débuts en 1998, où elle avait commencé au « shop floor », au Caudan. Après quatre ans, soit en 2002, elle devient alors la responsable de la boutique à Trianon. La librairie a, elle, ouvert ses portes en 1996 grâce à son père, André Lam, et a, depuis, continué à évoluer au fil des années. Du Caudan à Trianon, l’équipe est ensuite allée à Flacq. Et, depuis cinq ans, Bookcourt est à Bagatelle, et depuis fin novembre 2011, à Cascavelle. La dernière boutique en date a ouvert ses portes à Grand-Baie La Croisette, en 2012.

 

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