Le MMM maintient qu’il ne votera pas pour le Good Governance and Integrity Reporting Bill (GGIR Bill).
Son leader Paul Bérenger, en conférence de presse jeudi après-midi 3 décembre à l’Assemblée nationale, lance un appel aux autres partis, le PMSD, le Mouvement patriotiques, les deux élus rodriguais de l’OPR et la députée Danielle Selvon, pour « qu’ils assument leurs responsabilités face à l’histoire ».
Paul Bérenger explique qu’on l’a contacté dans la nuit pour faire part d’un nouvel amendement au Good Governance and Integrity Reporting Bill. Cet amendement concerne le mode de nomination du directeur de l’Integrity Reporting Services Agency et du président de l’Integrity Reporting Board.
Avec les amendements circulés samedi 28 novembre, ces deux nominations seront faites par le président de la République sur avis du Premier ministre après consultation avec le leader de l’Opposition.
Le terme « upon the advice of the Prime Minister » sera vraisemblablement remplacé par le terme « acting after consultation with the Prime Minister and the Leader of the Opposition ». De fait, c’est le président de la République qui procèdera à ces deux nominations, comme c’est le cas pour la nomination du chef juge de la Cour suprême.
Paul Bérenger dit croire savoir que le ministre Roshi Bhadain veut avoir recours à l’article 4A(a) de la Constitution. Cette clause stipule qu’une saisie des biens ne peut être contestée devant la justice, si le texte de loi concerné a été voté par une majorité ¾ à l’Assemblée nationale.
Pour le leader de l’Opposition Paul Bérenger, « si Roshi Bhadain ou sir Anerood Jugnauth demandent un “division of votes”, ce sera l’équivalent d’un “contempt of Court” » ; ajoutant que ce serait une clause qui exclurait le judiciaire.
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