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GGIR Bill: Muvman liberater se dit «unanimement» en faveur

Le Muvman liberater en conférence de presse samedi après-midi 7 novembre [Photo Didier Hortense]
Le Muvman liberater montre un soutien inconditionnel, ou presque, à Roshi Bhadain. Le comité exécutif du Muvman liberater, réuni samedi après-midi 7 novembre, s’est montré « à l’unanimité » en faveur du Good Governance and Integrity Reporting Bill et des amendements constitutionnels qui sont liés. « Nous démontrons notre solidarité entière », affirme Ivan Collendavelloo en conférence de presse à l’issue de la réunion du comité exécutif ; précisant qu’il « veut être clair » sur un point : « Tous les députés du Muvman liberater voteront en faveur ». Ivan Collendavelloo a expliqué que cette loi vise avant tout à stopper les trafics en tout genre à l’île Maurice : « Il s’agit d’assainir tout le coté financier du pays. » Selon le no 4 du gouvernement, il ne faut pas que la population prête une oreille attentive aux « démagogies » de l’Opposition : [blockquote]« Il est faux de dire que le petit marchand de dholl puri ou de pistaches sera automatiquement inquiété »[/blockquote] Selon Ivan Collendavelloo, ce sont ceux qui « ne peuvent expliquer la provenance de leurs biens » qui ont des soucis à se faire. Mais le Muvman liberater estime qu’il y a certains aspects de la loi qui pourraient être considérés. Par exemple, au sujet de la création de l’Integrity Reporting Services Agency dont le président sera nommé par le ministre de la Bonne gouvernance et le Premier ministre. Selon Ivan Collendavelloo, il est possible d’apporter des changements au mode de sélection du responsable de cette instance : « C’est un projet de loi qui peut être amélioré. » Le ministre de la Santé Anil Gayan fait ressortir lui que cette loi vise surtout à astreindre les personnes dont les richesses sont « disproportionnées » à s’expliquer. Anil Gayan revient aussi sur un des aspects les plus polémiques de la loi, soit sa rétroactivité de sept ans. Il explique que ce délai a été choisi dans la mesure où il correspond au temps durant lequel les banques doivent conserver certains documents (chèques par exemple) de leurs clients. Anil Gayan affirme que la population n’a pas lieu d’avoir peur de cette loi.
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