Le Good Governance and Integrity Reporting Bill (GGIR Bill), voté à l’Assemblée nationale jeudi soir 3 décembre, a été une nouvelle fois au centre de la conférence de presse du MMM à la mi-journée samedi 5 décembre.
Le leader MMM Paul Bérenger trouve « honteux » le mode de nomination du directeur de l’Integrity Reporting Services Agency et celui de l’Integrity Reporting Board.
« C’est finalement la présidence de la République qui procédera aux nominations après consultation avec le Premier ministre et non le leader de l’Opposition. Pourtant plusieurs nominations ont été faites selon ce principe [en consultation avec le Premier ministre et le leader de l’Opposition] », affirme-t-il.
Paul Bérenger déplore que le gouvernement ait « soi- disant "écouté" un "ruling" de l’Acting Solicitor General ». Le gouvernement a, en effet, accepté un ‘ruling’ de l’Acting Solicitor General, indiquant qu’il était anticonstitutionnel que le directeur de l’Integrity Reporting Services Agency et celui de l’Integrity Reporting Board soient nommés « en consultation avec le leader de l’Opposition ».
« Si c’est ainsi, il faut changer plusieurs lois ou la Constitution. Si on ne rectifie pas le tir, le MMM saisira la Cour suprême », a prévenu Paul Bérenger. Et d’ajouter que les députés qui ont voté en faveur du GGIR Bill « ont une lourde responsabilité devant l’histoire ».
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Mise à jour
Paul Bérenger ne décolère pas suite au vote du Good Governance and Integrity Reporting Bill. Surtout concernant la nomination du directeur de l’Integrity Reporting Services Agency et du président l’Integrity Reporting Board. Ces derniers seront nommés par le président de la République après consultation avec le Premier ministre. Paul Bérenger voulait que cette nomination se fasse aussi après consultation avec le leader de l’Opposition. Paul Bérenger rappelle que cette demande avait bien été agréée. Mais c’est l’Acting Solicitor General qui est venu ensuite statuer que nommer les responsables deux nouvelles entités après consultation avec le leader de l’Opposition est anticonstitutionnel : « Il y a au moins 20 nominations qui ont déjà été avalisées de cette façon. Donc ces nominations sont illégales si l’on se fie à ce que dit l’Acting Solicitor General. Puisque le gouvernement a adopté cette position, il faudrait qu’il amende des lois ou change la Constitution», explique-t-il. Paul Bérenger a alors demandé au gouvernement de « changer les choses » au cas contraire « le MMM saisira la Cour suprême ». Revenant sur ce mode de nomination, Paul Bérenger estime qu’il est « honteux » ; expliquant que le Good Governance and Integrity Reporting Bill était « infecte » dans sa version originale, tout en soulignant que des « progrès » ont été apportés. Paul Bérenger explique que la raison principale qui a poussé le MMM à s’abstenir lors du vote est d’empêcher que la loi ne soit votée par une majorité de trois-quarts. Dans ce cas de figure et suivant l’article 4Aa de la Constitution, les procédures pour contester la loi en Cour deviennent bien plus difficiles. Paul Bérenger n’a pas manqué de fustiger le Mouvement patriotique qui a voté en faveur de la loi, et le PMSD : « L’on ne peut jamais compter sur le PMSD sur des questions sérieuses ! » Paul Bérenger est revenu sur le prix de l’électricité. Il demande une nouvelle fois une baisse de prix de l’électricité pour tous les abonnés du CEB. Selon lui, la baisse du prix des produits pétroliers justifie cette baisse de l’électricité. Concernant la compensation salariale de Rs 150 aux employés des secteurs public et privé, Paul Bérenger se dit « solidaire » des syndicats.« Ivan est un petit excité »
Paul Bérenger s’en est vertement pris à Ivan Collendavelloo multipliant les qualificatifs peu flatteurs à son égard. Il n’a pas apprécié la prise de position du vice-Premier ministre à l’Assemblée nationale au sujet du Good Governance and Integrity Reporting Bill : « C’est un petit excité ! » lance Paul Bérenger ; ajoutant : « Il est mesquin. “Se enn ti lespri”. »Vidya Narayan à la vice-Présidence ? « Pou ena problem »
« Nous n’avons rien contre la dame », affirme Paul Bérenger aux journalistes qui l’interrogeaient sur la nomination de Vidya Narayan comme vice-présidente de la République. Mais Paul Bérenger explique que « des promesses ont été faites et il y avait beaucoup d’“expectations” ». « Pou ena problem », prévient Paul Bérenger sans en dire davantage. <Publicité
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