Gestion : la productivité, clé de la réussite des PME

Le National Productivity and Competitiveness Council (NPCC), en partenariat avec Entreprise Mauritius, a procédé, le jeudi 31 août, à une cérémonie de remise de certificats aux petites et moyennes entreprises ayant participé au Productivity and Quality Improvement Programme.

Lors de cet évènement, qui s’est déroulé à l’hôtel Hennessy Park, à Ebène, il a également été question de partage de connaissance.

«À long terme, nous souhaitons que nos petites et moyennes entreprises puissent devenir des marques mondiales en améliorant la productivité et établir une solide présence dans les marchés étrangers», a affirmé Dev Appalswamy, officer in charge du NPCC, à cette occasion.  «Vous avez créé le dynamisme nécessaire pour améliorer la productivité mais ne vous arrêtez pas là. Vous devez trouver davantage d’opportunités pour  vous améliorer chaque jour», a-t-il ajouté.

Au cours des douze derniers mois, 43 PME participant au Go Export Programme d’Entreprise Mauritius ont bénéficié de l’expertise gratuite du NPCC et d’Enterprise Mauritius.

Par la suite, 20 de ces PME ont été choisies pour la mise à exécution du Productivity and Quality Improvement Programme. «La mise en œuvre du programme est un exercice plein de défis. Mais les résultats d’un tel effort améliorent non seulement la productivité et la compétitivité mais, plus important encore, rendront les compagnies plus résilientes durant les périodes difficiles», a-t-il dit.

50 % de la main d’œuvre

À Maurice, les PME emploient quelque 50 % de la main-d’œuvre. Elles contribuent à plus de 40 % du produit intérieur brut du pays. En adoptant ces nouvelles pratiques, leur contribution à la création de richesse dans le pays ira en augmentant.

Mohummad Shamad Ayoob Saab, Deputy Permanent Secretary au ministère des Services financiers et de la Bonne gouvernance, remplaçant le ministre de tutelle, Sudhir Sesungkur, a mis l’accent sur l’importance d’être toujours vigilant. « Nous ne pouvons nous permettre de nous reposer sur nos lauriers. Les marchés locaux et internationaux sont volatiles », dit-il.