
Les élections municipales du dimanche 4 mai ont entraîné une redistribution des cartes politiques à travers le pays, avec trois mairies attribuées au Parti travailliste, deux au Mouvement militant mauricien et des adjoints de Rezistans ek Alternativ et des Nouveaux démocrates.
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Le candidat élu du Mouvement militant mauricien (MMM) dans le ward 5, Aslam Hosenally, pour l’Alliance du Changement, est fortement pressenti pour occuper le fauteuil de lord-maire de Port-Louis. Son possible adjoint est Giovanni Laclé du Parti travailliste (PTr). Ce dernier, issu du ward 1 de Port-Louis, a récolté 1 910 voix lors des élections municipales. À Vacoas-Phoenix, le nouveau maire pourrait être issu du PTr et son adjoint du MMM. Le nouveau maire de la ville de Quatre-Bornes et son adjoint pourraient être issus du PTr. À Beau-Bassin/Rose Hill, le maire (ou la mairesse) pourrait émaner du MMM. Le nom de la candidate Marie Gabriella Rimena Batour du ward 2 (élue avec 1 907 voix) circule avec insistance. Elle damne ainsi le pion au candidat du MMM Toussaint André. L’adjoint du maire (ou de la mairesse) de la ville de Beau-Bassin/Rose Hill pourrait être issu de Rezistans ek Alternativ (ReA).
ReA et ND
Au niveau de ReA, on affirme qu’un élu issu du parti occupera le poste d’adjoint d’une ville. Sans plus. « On ne peut rien vous dire pour le moment… », déclare-t-on. La tendance se poursuit pour la ville de Curepipe, avec un maire qui pourrait être issu du PTr et un adjoint des Nouveaux démocrates. L’information a été confirmée dans l’entourage du pouvoir. Selon des informations très fiables recueillies par Le Défi Quotidien, les prestations de serment des nouveaux élus devraient commencer mercredi prochain et se poursuivre jeudi. Le Premier ministre, fait-on comprendre, dans une démarche de proximité, s’adressera directement aux maires et à leurs adjoints. Ce qui pourrait marquer un tournant dans la manière dont les autorités locales sont perçues par le public.
Mandats d’une année
« Mais ce n’est pas tout. Les mandats des maires et de leurs adjoints ne dépasseront pas une durée d’un an. Une première dans l’histoire politique locale, une initiative du gouvernement qui se veut plus juste, équitable et représentative. Cette rotation des postes vise à offrir à davantage de candidats la possibilité d’exercer des responsabilités municipales. Elle apporte des changements réguliers qui profiteront à la gestion des villes. Le but est de garantir un renouvellement des compétences et de permettre aux villes de tirer parti des expériences variées des élus, notamment ceux qui sont nouveaux dans l’arène politique », explique-t-on.

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