Travailleur social assidu, Georges Ah Yan veut porter son combat pour le bien-être de la société au Parlement afin de gagner davantage de batailles. Pour sa quatrième participation aux élections générales, il espère mieux faire entendre sa voix.
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En dépit de ses échecs successifs, Georges Ah Yan, bientôt 60 ans, n’est pas prêt de baisser les bras. D’où sa quatrième participation aux élections générales malgré ses moyens limités. À chaque fois, il s’est retrouvé parmi les dix premiers candidats, hélas trop loin derrière pour espérer faire son entrée au Parlement. Lors du scrutin de 2014, il avait obtenu 15,5 % des suffrages. Son meilleur score date de 2005 quand il avait récolté 19,1 % des votes, juste derrière Anil Gayan.
Ce restaurateur très connu de Mahébourg se dit conscient de son potentiel et de sa valeur dans la circonscription no 12 (Mahébourg/Plaine Magnien). « Des partis traditionnels m’ont proposé un ticket. Je n’ai pas voulu me laisser tenter par leur proposition, car je ne me sens pas à l’aise avec eux. Je ne suis pas convaincu qu’ils veulent vraiment œuvrer pour le bien-être de la société », affirme-t-il.
Nous ne sommes pas un parti politique»
Travailleur social depuis une vingtaine d’années dans le sillage de l’affaire Kaya, Georges Ah Yan explique que le Forum des citoyens libres (FCL) s’est ainsi constitué. « Nous ne sommes pas un parti politique mais un groupe de pression ». Depuis sa création, le FCL s’est évertué à mener des combats sur plusieurs fronts en vue de dénoncer l’injustice sociale et l’accaparement des plages et des terres, entre autres. « Je me sens interpellé par ce genre de choses. En dépit de nos faibles moyens, nous avons gagné 52 des 56 affaires pour lesquelles nous avons mené combat », dit-il.
Son engagement est aussi motivé par la démission des parlementaires. « Les élus pour lesquels les citoyens ont voté n’assument pas leurs responsabilités. C’est pour cela que nous estimons que les citoyens doivent faire leur entrée au Parlement », explique-t-il. En étant au Parlement, il sera plus facile d’interpeller les ministres concernés.
« En tant que simple citoyen, nos lettres restent sans réponses et nous n’obtenons jamais de rendez-vous lorsque nous sollicitons un ministre », déplore-t-il.
Georges Ah Yan considère que le Parlement est la maison du peuple et que c’est à l’intérieur qu’il sera possible de gagner d’autres combats. « Si bizin fer lagrev dan Parlman nou pou fer li », conclut-il.
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