Gentlemen’s Club et gogo-girls : aucune poursuite envisagée

Le responsable du « Gentlemen’s club », à Flic-en-Flac, Popo Hazareesingh, les gogo-girls venant principalement d’Ukraine : Elmira Hasano, Anna Dubynka, Kryshyna Paniushkina, Alisa Tyvoniuk, Vika Lipinska, la DJ brésilienne Jessel Monique Lauriano et leur accompagnateur ukrainien, Olesandr Pasichiny, ne seront pas poursuivis par la police.

Le bureau du directeur des poursuites publiques a tranché et a soumis son rapport à la Western Division de la police criminelle, dirigée par le surintendant Bansoodeb.

Les protagonistes dans cette affaire faisaient l’objet d’une enquête, après une descente policière au Gentlemen’s Club dans la soirée du 30 septembre. Ils s’en sont sortis avec un avertissement de la police.

Les Ukrainiennes et leur accompagnateur faisaient l’objet d’une interdiction de quitter le pays. Elles ont pu finalement prendre l’avion, le jeudi 27 octobre, avec un sentiment de regret. « We don’t want to go home, we love Mauritus », ont-elles scandé dans le hall de l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam à Plaisance. Elles ont signifié leur intention de retourner à Maurice. « We love Mauritius and we’ll see you soon », ont-elles ajouté.

Lors de leur interrogatoire après leur arrestation par la Criminal Investigation Division de Flic-en-Flac, les gogo-girls avaient soutenu qu’elles étaient à Maurice pour faire du tourisme.
Après ce dénouement, Popo Hazareesing dit que la justice a triomphé. « Depuis le premier jour, j’avais confiance en la justice et aujourd’hui le public a vu que la vérité a triomphé », indique-t-il.

Même son de cloche du côté de Rouben Mooroongapillay, l’avocat qui a représenté les intérêts des protagonistes du Gentlemen’s Club dans cette affaire. « Le bon sens a prévalu au bureau du DPP », fait-il observer.