Gang des enfants terribles : des gros bras font appel de leur condamnation

Cinq membres du gang des Enfants terribles ont fait appel à la suite de leur condamnation et leur sentence qu’ils considèrent « excessives et trop sévères ». Les cinq membres du gang avaient été jugés coupables d’agression et d’extorsion par la cour intermédiaire. Ils avaient été condamnés à trois ans de servitude pénale chacun, le 5 février 2018.

Ils ont réclamé la liberté conditionnelle en attendant que leur appel soit entendu devant la Cour suprême. La cour intermédiaire fera connaître sa décision, le 26 mars 2018.

Le 5 mars 2018, la magistrate Nadjiyya Dauhoo, siégeant en cour intermédiaire, a entendu le débat sur la demande de remise en liberté des cinq accusés.

La poursuite représentée par Abdool Raheem Tajoodeen, State Counsel, a objecté à leur requête. La défense est assurée par Mes Jenny Mootealloo et Kurshvin Ragavoodoo. La cour intermédiaire fera connaître sa décision le 26 mars 2018.

Lors de leur procès, les cinq accusés avaient plaidé coupables. Ils faisaient face chacun à des accusations de « ringleader of associations of malefactors », « forming part of an association of malefactors », de complot, d’extorsion, de conduite dangereuse et de possession d’armes. Les délits avaient été commis en 2009 et 2010.

Selon leur point d’appel, ils estiment que la cour intermédiaire a mis trop d’accent sur leurs antécédents et qu’elle aurait pu contempler l’imposition d’une peine moins sévère, en l’occurrence des travaux d’intérêt général. Car certains d’entre eux ont un casier judiciaire vierge. Leur appel est dirigé contre l’État. Celui-ci a un délai de deux mois pour s’opposer à l’appel.

Katanas et sabres

Les cinq membres du gang des Enfants terribles avaient été interpellés par la police, alors qu’ils circulaient en voiture. La police avait saisi plusieurs armes dont des katanas et des sabres. Les accusés portaient des t-shirts avec l’inscription « Security ». Ils étaient payés pour menacer et agresser des gens.

Le 20 août 2010 à Carreau-Lalo, Vallée-des-Prêtres, ils ont agressé un comptable d’une trentaine d’années, habitant la localité, à la requête d’une femme. Ils ont ensuite forcé la victime à effectuer un retrait de Rs 13 000 d’un guichet automatique à Plaine-Verte.

Selon la magistrate, le mode opératoire des membres de ce gang  démontre clairement qu’ils se sentaient au-dessus de la loi.