Les montants des mises des parieurs et leurs fréquences, de même que les failles du système. Tels sont les thèmes qui font actuellement l’objet d’une étude, le Mauritius Gambling Insight Survey pour le compte de la Gambling Regulatory Authority (GRA).
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L’exercice est mené conjointement par la firme mauricienne DCDM Research et la firme canadienne Sustainable GAMING. Il a pour but de faire la lumière sur le comportement humain sur les jeux. Au sein de la GRA, on souligne qu’il n’existe à ce jour aucune donnée sur le nombre de parieurs et le volume des mises placées chaque semaine sur les différents jeux en opération à Maurice. « On veut comprendre l’ampleur de telles mises et ce qui pousse les gens à jouer », indique un proche du dossier.
L’étude sera divisée en deux parties et visera à la fois les parieurs et les organisateurs. « Leurs points de vues sont importants en ce qui concerne les failles au sein de l’industrie et l’approche des organisateurs vis-à-vis des parieurs », affirme notre interlocuteur. Ce dernier est toutefois conscient de la difficulté d’obtenir toute la vérité sur ce secteur qui n’aime pas tout divulguer et qui évite également de bousculer la clientèle. « On voit difficilement un organisateur de paris demander à un client de se modérer », avance cet interlocuteur.
À en croire les chiffres d’affaires des organisateurs de paris, la nasyon zougader se porte à merveille. Les Mauriciens ont en effet misé Rs 4,1 milliards en 2017. Les zougaders locaux peuvent désormais miser sur les courses hippiques françaises, notamment à travers la compagnie Pari Mutuel Urbain (PMU). Ils peuvent aussi miser sur le football étranger avec la compagnie britannique en ligne, Bet365.
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