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Fukushima : 10 personnes arrêtées pour avoir tenté de pénétrer dans l'ambassade du Japon à Séoul

Des policiers montent la garde devant un bâtiment abritant l'ambassade du Japon à Séoul, le 24 août 2023, alors que des manifestants sud-coréens se rassemblent pour protester contre le rejet par le Japon des eaux usées traitées de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima.

Plus de dix personnes ont été arrêtées pour avoir tenté de pénétrer dans l'ambassade du Japon à Séoul, lors d'une manifestation pour dénoncer les rejets en mer d'eau de Fukushima, a annoncé la police à l'AFP.

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"Plus de dix personnes ont été arrêtées pour avoir tenté de pénétrer de force dans l'ambassade", a déclaré un policier présent sur place.

Un petit groupe de manifestants s'était rassemblé devant l'ambassade, brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des slogans comme: "L'océan n'est pas la poubelle du Japon".

Selon l'agence sud-coréenne Yonhap, seize personnes, tous des étudiants à l'université, ont été arrêtées pour cette tentative d'intrusion.

"Les étudiants "ont tenté de pénétrer dans l'ambassade vers 13H00 (04H00 GMT) en criant des slogans condamnant les rejets d'eau radioactive" et ont été arrêtés par la police, a poursuivi l'agence.

Les autres manifestants ont tous été dispersés et la police a restreint les accès au bâtiment abritant l'ambassade peu après cet incident, a pu voir un journaliste de l'AFP.

Séoul a publiquement soutenu la décision de Tokyo de rejeter à partir de jeudi les eaux contaminées de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima.

"Je demande au gouvernement japonais de publier les informations sur les rejets de manière transparente et responsable sur les trente prochaines années", a dit jeudi le Premier ministre sud-coréen Han Duck-soo.

Il a également dénoncé les "fausses informations" et la démagogie à propos de la décision du Japon.

En Corée du Sud, quelques manifestations ont dénoncé le rejet en mer des eaux de Fukushima, fermement dénoncé par le Parti démocratique (opposition).

Jeudi, les autorités japonaises ont actionné des pompes et des valves pour un premier déversement. Celui-ci devrait durer environ 17 jours et porter sur quelque 7.800 m3 d'eau de la centrale contenant du tritium, une substance radioactive qui n'est dangereuse qu'à des doses hautement concentrées.

© Agence France-Presse

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