Fruits et légumes - Listériose : les importations d’Afrique du Sud continuent

L’Afrique du Sud est frappée par l’épidémie de listériose qui est mortelle pour l’homme. Plusieurs pays ont cessé, par prudence, d’importer des produits sud-africains, mais Maurice continue d’y acheter des fruits et des légumes.

C’est l’Agricultural Marketing Board (AMB) qui est chargé de l’importation des légumes. Les premières cargaisons d’un total de 56 tonnes, notamment 31 tonnes de carottes, 20 tonnes de haricots et cinq tonnes de choux-fleurs ont déjà été débarquées. L’AMB prévoit d’importer encore dix tonnes des choux-fleurs dans les jours à venir. En ce qui concerne les choux, ce sont deux cargaisons de 50 tonnes qui seront importées de la Grande-Péninsule vers la fin du mois de février et de mars.

Le vendredi 12 janvier dernier, l’Organisation mondiale de la Santé a indiqué que l’Afrique du Sud connaît présentement la plus importante épidémie de listériose jamais signalée dans le monde. 61 personnes sont déjà décédées. Le Ghana a rehaussé son système de surveillance, alors que le Rwanda a interdit l’importation de plusieurs produits de ce pays. D’autres États africains comptent lui emboîter le pas.

Le ministre de l’Agro-industrie, Mahen Seeruttun, indique que l’AMB assurera la distribution des légumes importés. En ce qui concerne la maladie de listériose qui frappe l’Afrique du Sud, le ministre se veut rassurant et affirme que Maurice n’est pas concerné.

« Depuis l’éclatement de la maladie, le pays a continué d’importer plusieurs fruits, notamment des pommes et des oranges de ce pays. On rassure la population sur la qualité des légumes que l’on importe. J’en ai parlé au département vétérinaire du ministère, et le responsable m’a dit qu’il n’y a rien à craindre », précise-t-il. Ce dernier affirme aussi que des légumes sont disponibles dans les marchés, mais qu’ils coûtent cher.

Au ministère de la Santé, on souligne que le système de surveillance est toujours en place. « Les échantillons de tous les produits sont analysés. On a un système qui est bien rodé. Concernant les légumes qui sont actuellement importés, le ministère de la Santé de même que celui de l’Agro-industrie vont effectuer des analyses régulièrement », explique-t-il.