La famille est bel et bien présente au sein de Freelance Distributors. Avec la reprise de Subana, en 2014, la jeune génération est plus que jamais soudée pour en assurer la pérennité.
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Au début, il voulait apporter son aide à l’entreprise que son père, Anouj Takoordyal, CEO, a fondée, en 2002. Mais, au cours du voyage, Yashveer Takoordyal, 33 ans, a trouvé sa place dans l’entreprise familiale. Chief Operating Officer (COO) de Freelance Distributors, il apporte sa pierre à l’édifice avec l’aide de sa famille.
« COO n’est qu’un titre et pour moi le travail n’a pas besoin de titre pour être fait convenablement. J’ai été là depuis la fondation de la compagnie pour apporter mon aide. Mais j’ai trouvé ma place pendant cette belle aventure », confie Yashveer Takoordyal qui se décrit comme un
« hardworker avec une vision ».
Une aventure qui a débuté il y a 17 ans par Anouj Takoordyal. Né en 1963 dans le village de Camp-de-Masque, le père d’Anouj Takoordyal décède, alors que ce dernier n’a que 7 ans. Sa mère travaille très dur pour élever les dix enfants à sa charge. La vie n’est pas facile et à l'âge de 17 ans, Anouj Takoordyal a dû interrompre ses études pour exercer son premier emploi en tant que ‘helper’ chez Subana avec un maigre sala\ire journalier de Rs 2.40. Avec un travail acharné et beaucoup d’efforts, au bout de six mois, il est promu vendeur. Il quitte la société au début des années 90 pour rejoindre plusieurs grandes sociétés de distribution avant de créer sa propre entreprise au début des années 2000. Il crée Freelance Distributors, en 2002, et le succès a suivi.
Difficultés financières
Aujourd’hui, Freelance Distributors propose une large gamme de produits tels que Lacnor, Royalty, Bullet Energy Drink, Hello, Pure Heaven, FOGG, entre autres. Sans oublier Subana, la marque locale de biscuits qui a été acquise, en 2014. Fort de 49 ans d’histoire, Subana a bercé l’enfance de nombreux Mauriciens, mais a rencontré des difficultés financières et Freelance Distributors a été la bouée de sauvetage. Toutefois, cette acquisition n’était pas sans contrainte.
« C’était très difficile au début. La négociation de prise de contrôle a été intermittente depuis 2002. Mais a finalement été conclue à la fin de 2014. Nous sommes satisfaits de ce que nous avons accompli jusqu’ici, mais le chemin est encore long », raconte Yashveer Takoordyal
Nous sommes satisfaits de ce que nous avons accompli jusqu’ici»
Depuis l’acquisition de Subana par Freelance Distributors, les délices ont dû se refaire une petite beauté et proposent de nouvelles saveurs ou des saveurs revisitées à la Mauricienne, sous trois gammes : salé, sucré et cookies. On retrouve, ainsi, ‘Golden Crackers’, ‘Cream Crackers’ et ‘Kris’, dans la gamme salée. ‘Morning Tea’, ‘Petit Beurre’ et ‘Marie’ dans la catégorie sucrée et finalement les ‘Biscuits Champagne’ et ‘Almond Cookies’ dans la catégorie cookies.
Pour mener à bien son entreprise, Anouj Takoordyal bénéficie de l’apport de sa petite famille.
« Mon père est très actif sur le plan logistique, mon frère s’occupe de la vente, ma sœur des finances, mon épouse s’occupe de l’importation, ma belle-sœur gère la section des ressources humaines et ma mère prend soin de nous tous. Sans oublier que nous bénéficions du soutien indéfectible d’une équipe formidable », explique Yashveer Takoordyal.
La nouvelle génération qui fait partie de l’équipe de direction travaille pour un seul et même objectif avec l'ambition de réussir, de créer et de grandir et a le goût de l’effort pour assurer la pérennité de l’entreprise. C’est ainsi qu’elle a senti le besoin de se diversifier au fil des années pour faire face au marché concurrentiel.
« Le marché est féroce, nous avons besoin d'une croissance durable au fil des ans. Avoir de nouvelles marques ne suffit pas. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’aller vers un 'backward vertical integration'. Nous avons fait de même avec Subana, où nous sommes entrés dans la production », explique Yashveer Takoordyal.
Pour accomplir ses tâches, Yashveer Takoordyal enchaîne les journées-marathon et témoigne d’une vie où la frontière entre vie professionnelle et vie personnelle est mince.
« Ce n’est pas facile, car il faut tout gérer et trouver du temps. Je commence très tôt et souvent, je suis le dernier à quitter le bureau. Je ne peux jamais me déconnecter du travail. Mais je fais de mon mieux pour trouver du temps à accorder à la famille », confie notre interlocuteur. Mais ce dernier concède avoir le soutien de son épouse et de sa famille.
Pour se relaxer, notre interlocuteur précise aimer le sport, notamment le football et le badminton. Il prend également du plaisir à éplucher les ‘case studies’ et dîner dans un bon restaurant avec la famille.
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