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Fraude de Rs 80 M au détriment de la défunte Bramer Bank : le délai dans l’enquête justifié

Chandra Prakashsing Dip demande l’arrêt du procès.

Plus de douze ans se sont écoulés depuis que le début de l’enquête sur la fraude au préjudice de la défunte Bramer Banking Corporation Ltd (BBCL).

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La séance a été marquée, le mardi 3 décembre 2024, par le témoignage des responsables de la double enquête menée par les autorités sur la fraude chiffrée à Rs 80 millions au préjudice de la défunte Bramer Banking Corporation Ltd (BBCL). Ils sont Robert Seeruttun, l’actuel Acting Head of Financing of Drug Investigation Division de la Financial Crimes Commission, ainsi que l’inspecteur de police Ravindranath Ajodha, auparavant affecté au Central Criminal Investigation Department (CCID). Ces derniers ont nié tout délai abusif dans l’enquête menée respectivement par la défunte Independent Commission Against Corruption (Icac) et le CCID. Le procès met en avant des accusations de blanchiment d’argent et de fraude électronique. Les accusés sont Darmendra Mulloo, Chandra Prakashing Dip, Sheik Mohammed Khadafi Jany, Muhammad Saif Ullah Maulaboksh et Muhammad Irfaan Hausmuddy. Les délits auraient été commis entre janvier et août 2011. Par le biais de leurs hommes de lois, ces deniers ont présenté une motion conjointe pour l’arrêt du procès. Ils évoquent l’abus de procédure, en raison du délai « abusif » à instruire le procès. 

Interrogé, l’inspecteur Ravindranath Ajodha, a soutenu qu’il s’agit d’une affaire « complexe ». L’affaire, dit-il, est partie d’une plainte déposée en juillet 2011 par le Senior Vice President du défunte BBCL. Plainte concernant des transferts non autorisés effectués à partir des comptes offshores d’un client, impliquant les employés Mohammad Younousse Katoaroo et Muhammad Irfaan Hausmuddy. Les deux ont été arrêtés en août 2011, suivie de de Darmendra Mulloo, Chandra Prakashsingh Dip et Muhammad Saif Ullah Maulaboksh entre août et septembre 2011. 

La police a saisi 30 véhicules soupçonnés d’avoir été acquis avec « des fonds détournés ». De plus, a affirmé l’inspecteur Ravindranath Ajodha, 40 suspects ont été interrogés et les dépositions de 30 témoins ont été recueillis. 

L’enquête s’est achevée en août 2015 et le dossier a été transmis au Directeur des Poursuites Publiques (DPP) pour avis. Il a soutenu que les poursuites actuelles, sont basées sur des enquêtes menées par l’Icac et la police.

Quant à Robert Seeruttun, chargé de superviser l’enquête de l’Icac dans l’affaire, il a soutenu que l’investigation a débuté le 20 novembre 2011, suivant un article de presse et s’était étalée sur six ans. L’enquête a pris du temps, de par le nombre de compagnies identifiées dans le cadre du « money trail » et la complexité de l’enquête. Le dossier avait, en 2017, été envoyé au bureau du Directeur des Poursuites Publiques pour avis. Les débats sur la motion se poursuivront ce mercredi 4 décembre 2024 devant le magistrat Abdool Raheem Tajoodeen.

 

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