L’ancienne députée du Mouvement militant mauricien vole à la défense de Steeve Obeegadoo qu’elle décrit comme une victime de son leader Paul Bérenger. Françoise Labelle plaide aussi pour une révision du fonctionnement désuet des branches du MMM qu’elle accuse d’être la raison de la déconnexion entre le parti et sa base électorale.
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Quelques extraits des réponses que Françoise Labelle a données dans une interview accordée au Défi Quotidien :
Depuis 20 ans que je suis au MMM, c’est la première fois que je vis une expulsion, de surcroît celle d’un leader adjoint. Il y a eu aussi cette motion de blâme contre Steeve Obeegadoo. Tout cela ne permet pas une atmosphère détendue. Il y a un manque de sérénité depuis le début de l’année. Nous ne sommes pas dans les meilleures dispositions pour faire le travail qu’il faut.»
«Dans la vie, certaines choses ne dépendent pas de votre volonté. Je chéris ma liberté. Quelle raison ai-je de ne pas dire la vérité ? Pourquoi me taire ? Si nous voulons avancer en tant que groupe, nous ne pouvons garder le silence en songeant qu’on va perdre le prochain ticket. Je m’en fous ! Je ne suis pas née avec un ticket. D’ailleurs, dès janvier 2013, j’avais déjà dit à Paul Bérenger que je ne voulais pas d’une autre investiture. Certaines hypocrisies, notamment de l’électorat, pour les élections municipales m’avaient poussée à bout.»
Le risque que je n’aie plus de place au MMM est bien présent. Martin Luther King disait qu’il n’était pas nécessaire de faire la guerre pour se faire des ennemis, il suffit de dire la vérité. Je n’aurais certainement pas de soutien au sein du parti non plus. On s’attend à ce que vous soyez la bonne petite fille qui n’émet pas d’opinion.»
Retrouvez l'intégralité de cette interview dans l'édition du Défi Quotidien de ce mardi 8 mai.
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