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À Fort-George : le CEB en quête d’un fournisseur de gaz

Le Central Electricity Board entend bien aller de l’avant avec son projet de centrale à gaz à Fort-George. Sauf que personne sur le marché local n’importe le type de gaz nécessaire au projet.

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Le Central Electricity Board (CEB) est dénué d’expertise en matière de production d’électricité par le gaz. Pourtant, il lui faudra bien combler cette lacune s’il veut concrétiser son projet de turbine fonctionnant au Gaz naturel liquéfié (GNL) à Fort-George. D’où la recherche d’un fournisseur pour ce gaz si délicat à manier. Du côté du CEB, on dit espérer que la centrale à gaz sera opérationnelle d’ici 2021-22.

Le Gaz de pétrole liquéfié (GPL) ou gaz ménager que fournit  la State Trading Corporation (STC) est très différent de celui dont le CEB a besoin. « Le GNL est un gaz très différent du GPL. Il faut des bateaux très différents pour le transporter. C’est un gaz qui se conserve à haute pression et à très basse température. Il s’agit de ce qu’on appelle un liquide cryogène », a expliqué une source du CEB. À ce jour, l’organisme n’a pas l’expertise voulue pour assurer le transport, le maniement ou le stockage de ce gaz.

Une Request for Information a donc été lancée pour réunir les informations nécessaires avant d’aller de l’avant avec l’appel d’offres. « On demande aux sociétés qui opèrent dans le secteur, aux fournisseurs potentiels, de nous faire parvenir toutes les informations nécessaires sur le GNL. Nous étudierons ces données avant de lancer l’appel d’offres », a souligné la même source. Le fournisseur qui sera choisi décrochera un contrat à long terme s’étendant sur « une dizaine d’années ». Il devra aussi prévoir le stockage du GNL dans la région portuaire ou dans des réservoirs flottants.

Le projet de turbine à gaz à cycle combiné à Fort-George devrait initialement être capable de fonctionner au diesel. Les deux premières turbines installées devraient d’ailleurs fonctionner avec ce carburant dans un premier temps. « Après ces deux premières turbines, nous installerons la troisième qui sera une turbine à vapeur. C’est là qu’on passera du diesel au gaz. » L’objectif du CEB est d’installer les deux premières turbines d’ici 2019. Pour en arriver au gaz, il faudra par la suite patienter encore deux ou trois ans.

 

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