Flic-en-Flac : arrêté samedi, Joseph Léopold avoue le viol d’une touriste tchèque

• « Monn vey madam la, monn ris li dan enn kwin »

Quatre jours après le viol d’une touriste, mardi aux petites heures, Joseph Léopold, un jardinier âgé de 24 ans, a été arrêté. S’il admet avoir eu des relations sexuelles avec elle, il affirme qu’elle était consentante. Ce qu’elle dément catégoriquement.

L’enquête policière sur l’agression sexuelle d’une touriste tchèque, le mardi 5 mars, a conduit à l’arrestation Joseph Léopold, âgé de 24 ans. Aux petites heures, le samedi 9 mars, ce jardinier travaillant dans un complexe résidentiel à Flic-en-Flac a été arrêté par les limiers de la Criminal Investigation Division (CID) de Flic-en-Flac. Cette opération a été réalisée avec l’aide des éléments de la Crime Intelligence Unit (CIU) de la Western Division. Peu après son interpellation, le vingtenaire a avoué l’agression sexuelle sur la touriste tchèque âgée de 38 ans. Il sera provisoirement inculpé de viol devant la justice, le lundi 11 mars.

« Monn vey madam la, monn ris li dan enn kwin, apre monn gagn relasion ar li. » Ce sont là les aveux fournis par l’habitant de Bambous aux limiers de la CID samedi matin. Cependant, il soutient que la trentenaire était consentante. Une affirmation qui ne convainc pas la police, étant donné que la femme était dans un état second. Le suspect sera examiné par un médecin et sera prochainement appelé à participer à un exercice de reconstitution des faits sur la plage de Flic-en-Flac.

Dans ses explications à la police, Joseph Léopold a affirmé avoir aperçu la ressortissante tchèque aux petites heures, mardi. Elle semblait éméchée, a-t-il relaté, et était en compagnie d’un homme sur la route principale de Flic-en-Flac. Ce dernier est un touriste australien, a indiqué la jeune femme aux enquêteurs. Le couple s’est rendu sur la plage. Après un moment, ils se sont séparés, la Tchèque a rebroussé chemin pour aller rejoindre ses amis dans un pub et l’Australien a regagné son logement situé non loin.

C’est alors que Joseph Léopold, qui l’épiait, est sorti de l’obscurité. Selon la victime, le suspect aurait surgi devant elle et l’aurait forcée à l’accompagner sur la plage. Dans sa déposition, elle explique qu’il l’aurait traînée à l’arrière d’une « roulotte », située dans un espace dédié à la vente de nourriture, et aurait voulu avoir des relations sexuelles avec elle. Face à son refus, son agresseur aurait brandi une barre de fer, la forçant ainsi à s’exécuter. 

La plaignante a précisé qu’elle n’était pas consentante pour des relations sexuelles avec son bourreau, dans sa déposition à la police. Cette scène a été capturée par des caméras de vidéosurveillance. La police est déjà en possession des images.