Live News

Fléau de société - Maltraitance des aînés : trois affaires, une même réalité

Ils ont bâti des vies, élevé des enfants… Pourtant, à l’heure de la vieillesse, certains de nos aînés sont victimes d’une violence sourde, parfois brutale. Lundi, trois incidents sont revenus jeter une lumière crue sur la vulnérabilité des personnes âgées. La police a ouvert une enquête sur ces affaires. Ces drames humains ont un point commun : la peur. 

Publicité

Cassis : À 82 ans, elle est terrorisée par son petit-fils

Lundi 1er septembre 2025. Dans une maison tranquille de William Hewetson Street, à Cassis, une femme de 82 ans est agressée en soirée par son petit-fils, âgé de 27 ans. L’homme, qui est toxicomane, lui réclame Rs 100 pour s’acheter de la drogue. 

Elle refuse. Il explose de colère : cris, insultes et violences verbales fusent. Terrifiée, elle n’a d’autre choix que d’appeler la police. Le jeune homme est arrêté sur place. 

« Mo ti pe tranble. Mo ti pe gagn per », confiera-t-elle plus tard aux policiers. Mais cet enfer, l’octogénaire la vit au quotidien. « Mo pe viv dan enn vre freyer e tromatism. Mo per pou mo sekirite », murmure-t-elle, les yeux embués.

Beau-Bassin : Un homme de 62 ans agressé par des voisins 

« Zot fer mwa soufer depi boukou letan… Mo pa gagn lape. » Derrière ces mots se cache la lassitude d’un homme qui endure depuis le début de l’année un harcèlement constant. Ce tailleur de pierre de 62 ans, habitant Cité Chebel, Beau-Bassin, accuse trois de ses voisins de l’avoir injurié et menacé devant son domicile le lundi 1er septembre 2025. 

Il affirme qu’il a non seulement été humilié publiquement et traité de tous les noms, mais il a aussi été agressé physiquement. Sa porte d’entrée, elle, a été réduite en morceaux. La police a ouvert une enquête, mais pour cet homme, la peur d’un nouvel épisode de violence est omniprésente.

Petite-Rivière : Insulté à 69 ans par son voisin à cause d’une musique trop forte 

Le lundi 1er septembre 2025, à Petite-Rivière, un homme de 69 ans doit composer avec des mots aussi durs que des coups. Son seul tort ? Avoir eu un différend avec un voisin à propos d’une musique trop forte. La dispute a rapidement dégénéré : insultes, menaces de passage à tabac et même des allusions sordides visant à le salir. 

« Mo finn santi mwa rabese… Kouma dir mo pena valer », dit-il, encore bouleversé. Le sexagénaire vit désormais dans la crainte que son voisin ne mette ses menaces à exécution. L’agresseur est toujours en liberté et la peur continue d’animer le retraité.  

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !