Dans un meeting, en amont aux élections générales, dans l’est du pays les dirigeants de l’Alliance Morisien ont essayé de convaincre les électeurs de voter bloc en leur faveur. À Flacq/Bon-Accueil, au-delà des projets d’ordre national, la région est appelée à accueillir des infrastructures majeures.
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«Le Metro Express est sur les rails. La première phase a été bouclée. La deuxième phase est en passe d’être concrétisée. À l’avenir, ma vision est que le Metro Express soit étendu à l’est du pays », a dit Pravind Jugnauth, le leader de l’Alliance Morisien, lors de son intervention longue de 45 minutes, lors du meeting à la Taxi Stand de Centre-de-Flacq, le jeudi 31 octobre.
Et d’ajouter : « Je tiens à rassurer les employés de l’industrie du transport. Premièrement il n’y aura pas de licenciement. Deuxièmement, les propriétaires d’autobus individuels n’auront rien à craindre. On vous fait peur en disant qu’avec le Metro sur les rails, il n’aura plus de business. C’est totalement faux. Au contraire, je peux vous dire qu’à l’avenir on aura besoin davantage de bus individuels. Il faudra véhiculer les passagers, les transporter des différents coins du pays vers les différentes stations de Metro Express. (…) »
Les candidats de l’Alliance Morisien sont Sudheer Maudhoo, Deepak Balgobin et Vikash Nukcheddy. Le premier nommé, chef de file au no 9, a affirmé qu’il existe une communion entre Pravind Jugnauth et la population mauricienne. Flacq/Bon-Accueil est la quatrième plus grande circonscription du pays en termes de votants : 56 788. Lors des législatives de décembre 2014, l’électorat a voté un 3-0 en faveur de l’Alliance Lepep. Cinq ans plus tard, ces mêmes électeurs sont courtisés par l’Alliance Morisien pour répéter l’exercice. Celle-ci met en avant la continuité dans le développement.
Les intervenants du jour, dont sir Anerood Jugnauth et Pravind Jugnauth, ont sorti l’artillerie lourde. En sus des projets de développement, les mesures en faveur de l’éducation gratuites, l’assistance a eu droit aux discours et attaques contre Paul Bérenger et Navin Ramgoolam.
Lors de son discours d’une trentaine de minutes, sir Anerood Jugnauth a fait l’historique d’évènements sous les trois mandats de Navin Ramgoolam. Il s’en est pris à Paul Bérenger. Il est revenu sur la cassure de 1982 de même que ses prises de position d’alors. Il a fait état de sa démission de la présidence de la République « pour sauver le pays ». Et Paul Bérenger a conclu une alliance avec le PTr en 2014. Aujourd’hui, selon lui, le leader du MMM bluff et induit la population en erreur. Il a pris à partie Paul Bérenger sur ses ambitions de diriger le pays, après les élections sur sa campagne de mains propres.
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