Santosh G. est très embêté. Il explique que samedi dernier, alors qu’il faisait une livraison dans la région de Flacq, il a été approché par une bande d’enfants qui lui ont demandé de leur acheter des friandises. « Monn explik zot ki malerezman mo pa ti ena kas ek mwa. Zot inn koumans insilte mwa apre zot inn ale. »
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Il procède alors à sa livraison. Quelques minutes plus tard, alors qu’il s’entretient avec le boutiquier, il remarque que les enfants ont lancé des projectiles sur le véhicule et ont utilisé des morceaux de bois pour taper dessus. « Kan monn sorti zot inn galoupe, zot inn zour mwa zot inn ale. »
Selon Santosh, les enfants devaient avoir entre 9 et 11 ans. Le boutiquier, souligne-t-il, lui a confié que ces enfants agissaient mal avec les personnes du quartier. Le livreur n’a pas eu d’autre choix que de se rendre au poste de police pour faire part de sa mésaventure. « Bann zanfan sa, mo pa anvi al fer plint kot zot tousala. Me mwa osi mo bizin rann kont ek mo patron. Mo pou bizin al ranbours bann reparasion momem. »
Effectivement, l’employé explique que son employeur lui a dit qu’il déduirait l’argent des réparations de son salaire car le véhicule était sous sa responsabilité au moment de l’incident. « C’est vraiment embêtant pour moi. Je ne gagne que Rs 13 000 par mois et j’ai une famille à nourrir. Ces enfants et peut-être leurs parents ne se rendent pas compte des dommages qu’ils causent, des répercussions. Ce sont mes enfants maintenant qui vont en souffrir pendant plusieurs jours, le temps de payer pour les réparations », déplore-t-il.
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