Les contrats de 42 ouvriers bangladais soupçonnés d’avoir « saccagé » des biens de Firemount Textile Ltd à St-Félix ont été annulés. Des rapatriements sont en cours depuis jeudi. Dans une déclaration au Défi Plus, le ministre du Travail, Soodesh Callichurn, fait ressortir que les autorités ne pouvaient tolérer de tels actes. « Les vidéos sont claires. Les images démontrent les dortoirs et autres cantines saccagés. Elles montrent aussi les actes d’intimidation des ouvriers bangladais envers leurs compatriotes et les autorités », fait ressortir le ministre. « Que se serait-il passé s’ils avaient incendié l’usine ? » se demande Soodesh Callichurn.
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Rapatriement confirmé
L’assistant surintendant de police Manoj Luchan, responsable du Passport and Immigration Office, a confirmé les procédures entourant le rapatriement des Bangladais.
Le mouvement de protestation des ouvriers fait suite au non-paiement de leur salaire de septembre. Ils avaient également imposé certaines conditions au ministère, comme la cuisson de leur nourriture dans leurs dortoirs ou encore le fait de contracter des travaux manuels le week-end auprès de particuliers. Mais le ministère n’a pas cédé à leurs demandes.
« La rémunération des ouvriers de l’usine pour septembre a déjà été réglée, a assuré Soodesh Callichurn. Les fiches de paie des employés sont en train d’être analysées par des officiers du ministère du Travail. »
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