Au 31 décembre 2017, le montant total de la dette publique par tête d’habitant était de Rs 230 465, selon les données publiées sur le site du ministère des Finances le mardi 30 janvier.
Entre le 30 septembre et le 31 décembre de l’année dernière, la somme totale et provisoire de la dette publique est passée à Rs 291,45 milliards. Ce montant représente un repli d’environ un milliard de roupies relatif au trimestre se terminant au 30 septembre. Toutefois, sur une année, soit entre décembre 2016 et décembre 2017, la dette a connu une progression de Rs 11,43 milliards, représentant un bond de 4 %.
L’état, par le biais du ministère des Finances et des organismes parapublics, lèvent des fonds pour concrétiser des projets d’intérêt public. D’habitude, cet argent est emprunté auprès des institutions financières locales (banques et fonds de pensions, entre autres) sous forme d’obligations de différentes maturités et de prêts traditionnels.
Des organisations internationales sont également sollicitées pour aider le gouvernement à mener à bien son projet économique. Au cours de l’année 2017, on constate que l’état a privilégié le financement local. Le montant dû aux organismes mauriciens a progressé de Rs 215,9 milliards pour se hisser à Rs 234,06 milliards. Pendant cette même période, le montant à être remboursé auprès des instances internationales est en chute. La dette externe a atteint Rs 57,39 milliards, soit une baisse de Rs 6,7 milliards, selon les données provisoires pour le trimestre se terminant au 31 décembre.
Cela dit, le PIB reste élevé. La dette a, elle, une incidence négative sur la capacité de l’état à emprunter davantage pour financer ses projets. à fin décembre, le ratio a été de 63,2 % alors que la norme établie voudrait qu’elle soit en dessous du palier de 60 %. Mais on serait sur la bonne voie quand on regarde la tendance sur l’année écoulée. Parce que la part relative au PIB est en baisse.
Rappelons que le pays comptabilise sa dette totale en se fondant sur les normes internationales, afin d’éviter toute confusion aux yeux des analystes et observateurs économiques locaux et étrangers. Désormais, on s’aligne sur les méthodes de calculs du Fonds monétaire international (FMI).
Le bon côté de la dette publique, si l’on peut l’appeler ainsi, est que la grande partie est entre les mains des organismes publics. Maurice n’a pas d’obligations à l’internationale libellées en euros ou en dollars. Ces obligations sont en roupies. Le montant à être remboursé sur une période de cinq à 20 ans est de Rs 187,65 milliards.
Pour ce qui est de la composition de la dette étrangère en matière de devises, selon les données du ministère des Finances, environ 41 % du montant dû par le gouvernement central est en euros suivi de 32 % en dollars et 11 % en yuan.
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