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Financement des partis politiques : Pradeep Jeeha : «l’absence de consensus est due à un manque de consultation»

L’absence de consensus et le « timing » ont notamment fait débat.

Le projet de loi sur le financement des partis politiques a fait l’objet de débats lors de l’émission « Au Cœur de l’Info » avec Nawaz Noorbux, sur Radio Plus, hier.

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D’emblée, l’ancien ministre Pradeep Jeeha, qui avait siégé sur le Select Committee d’Emmanuel Leung Shing en 2002, parle de « l’ironie » du fait que le gouvernement propose une deuxième fois un projet de loi sur le financement des partis politiques, qui n’était pas passé en 2019. Selon lui, l’absence de consensus, une nouvelle fois, serait due à un manque de consultation avec les partis parlementaires qui, rappelle-t-il, avaient réclamé un nouveau Select Committee sur le sujet.

L’ex-ministre Sangeet Fowdar explique qu’il est difficile d’arriver à une loi standard qui soit acceptable à tous. « Il n’y a pas deux lois sur le financement politique dans le monde qui soient identiques », dit-il. Et de demander : « Ki pa bon dan sa lalwa la ? ». Il rappelle qu’il était intervenu en 2019 sur le projet de loi de l'époque et qu’il avait fait comprendre que « quelque chose est mieux que rien du tout ». « Des amendements afin d’améliorer la loi seront toujours nécessaires pour rester à jour », soutient-il.

Timing

Précisant qu’il ne souhaite nullement défendre l'administration actuelle, Sangeet Fowdar a, néanmoins, tenu à rappeler que c’est sous le gouvernement de Pravind Jugnauth qu’un tel projet de loi a été présenté à l’Assemblée nationale pour la première fois. « C’est à l’opposition de voter le projet de loi et de faire les amendements souhaités plus tard. D’ailleurs, si l’opposition est si convaincue de remporter les prochaines élections comme elle le prétend, qu’elle vote le projet de loi », exhorte-t-il.

Pour le journaliste et observateur Rajen Valayden, ce n’est pas à la veille des élections qu’un tel projet de loi doit être débattu au parlement. Selon lui, cela démontrerait qu’il n’y a pas de réelle volonté des partis politiques sur la question. « Que ce soit le gouvernement ou l’opposition, 'they don’t mean business when it comes to political financing'. Et ce parce qu’ils n’ont aucun intérêt à ce qu’il y ait de la transparence dans les donations qu’ils perçoivent », dit-il. S’il concède que le Premier ministre ait apporté le projet de loi deux fois au parlement, ce serait selon lui « uniquement pour la forme, surtout, c’est une occasion pour ses députés de discréditer l’opposition ».

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