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Filiale de la Banque de Maurice : la MIC se lance dans un morcellement de 993 parcelles

Ce morcellement est une première pour la MIC.

C’est à Albion, sur une superficie de 53,5 hectares, que la MIC proposera les parcelles. Elle a fait une demande pour un permis EIA à la fin de l’année dernière.

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Fondée en 2020 par la Banque de Maurice, avec une injection de 2 milliards de dollars américains (environ Rs 80 milliards), pour apporter un soutien financier à l’économie mauricienne pendant la pandémie de coronavirus, la Mauritius Investment Corporation (MIC) se lance pour la première fois dans un projet ambitieux de vente de terrains. Pour cette première, elle compte mettre sur le marché 993 parcelles (comprenant 980 parcelles résidentielles et 13 parcelles résidentielles/commerciales) s’étendant sur 53,5 hectares à Albion à travers un vaste projet de morcellement.

Une demande pour un permis EIA (Environment Impact Assessment) a été déposée au ministère de l’Environnement à la fin de l’année dernière. Ce vaste terrain qui jouxte le Morcellement de Chazal, le morcellement Terre D’Albion et le morcellement Serenis appartenait à Medine. En manque de liquidités, ce groupe, propriétaire d’une partie de l’Ouest du pays, a vendu 579,2 arpents à la MIC en décembre 2021 pour Rs 2,5 milliards. Ceux-ci se trouvent à Albion, La Chaumière, Chebel, et Flic-en-Flac. Le morcellement d’Albion représente une partie des terres acquises par la MIC auprès de Medine. La MIC a aussi racheté une partie des terres d’Omnicane, dont le
Mon Tresor Smart City pour Rs 4,5 milliards.

Le site d’Albion est actuellement sous culture de la canne à sucre et ne présente, selon le rapport déposé par la MIC au ministère de l’Environnement, « aucune faune et flore endémiques. De plus, le site n’a aucun intérêt écologique et aucun monument n’est trouvé sur ou à côté du site ». Une demande de permis de conversion de terrain est actuellement en cours auprès du ministère de l’Agro-Industrie et la MIC est exemptée de tout paiement de taxe de conversion de terrain. Une fois les permis reçus et les infrastructures, dont des routes, construites, la MIC compte mettre sur le marché des parcelles petites, moyennes et grandes, variant entre 321 m2 et 810 m2 « afin d’encourager un environnement ouvert avec des habitations bien espacées, tout en satisfaisant les ménages à revenu intermédiaire ».

Aussi, la MIC propose « d’harmoniser les styles de construction grâce à un cahier des charges afin de créer une ambiance distinctive, à l’image de l’ensemble du projet, et d’éviter un effet d’étalement ». La filiale de la Banque de Maurice concède que se lancer dans un aussi vaste morcellement comporte des risques. « La MIC a délibérément choisi de faire face à l’adversité économique et d/entreprendre cette aventure en ayant pleinement conscience des risques économiques et des obstacles qui se présenteront inévitablement. Cependant, le promoteur est fermement convaincu que le choix de cibler un marché spécifique, ainsi que la haute qualité du produit, mèneront finalement au succès de l’entreprise proposée », peut-on lire dans le dossier de demande d’EIA.

Pour stimuler les ventes, la MIC compte proposer des « modalités de paiement sur plusieurs années ainsi que la possibilité d’arrangements de financement ». 

 

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