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Fièvre aphteuse : le FFC recommande un protocole en cas d’épidémie

Le Fact-Finding Committee (FFC) mis en place pour faire la lumière sur les circonstances de la propagation de l’épidémie de la fièvre aphteuse qui avait affecté le cheptel bovin à Maurice et Rodrigues, l’an dernier, recommande l’introduction d’un protocole à respecter en pareilles circonstances.

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Le FFC a soumis son rapport au ministère de l’Agro-industrie. Le document a été présenté au conseil des ministres, le vendredi 31 mars, et sera déposé au parlement mardi prochain. Ce comité d’enquête était présidé par la magistrate Shameema Hamuth-Lauloo  et avait pour assesseurs Aurèle Anquetil André, le directeur de la réserve François Leguat, à Rodrigues, et le Dr Dewan Sibartie, ancien Chief Agricultural Officer.

Il a recommandé l’élaboration d’un protocole à respecter en cas d’une telle épidémie. Le comité se pronone aussi pour la création d’un laboratoire à Rodrigues pour effectuer des tests, permettant de détecter assez vite des maladies chez les animaux. Il préconise une étroite collaboration entre les autorités phytosanitaires mauriciennes et celles de l’Inde et des États africains concernant l’importation des animaux et aussi de la viande.

Un comité sera institué au ministère de l’Agro-industrie pour analyser les recommandations et proposer des moyens de les mettre en œuvre.  « Un comité de suivi sera institué le plus tôt possible. Un autre a été établi pour revoir la relance de ce secteur », indique-t-il. Le ministre Mahen Seeruttun a ajouté  qu’une campagne de vaccination pour la 3e dose de vaccin avait débuté en février et prendra fin vers la mi-avril.

Le premier cas de la fièvre aphteuse avait été détecté le 7 juillet 2016, à Rodrigues, mais le service vétérinaire  ne l’avait pas encore identifié. Ce n’est que quand, 32 cas ont été recensés dans lle pays que le vétérinaire a su qu’il s’agissait de cette fièvre. Des bœufs en provenance de  Rodrigues avaient même été exportés à Maurice sans que les autorités se doutent de rien. Au début, les autorités pensaient que seules les bêtes débarquées à Maurice, le 1er août 2016 étaient affectées.

Les vétérinaires se sont par la suite rendus compte qu’une cargaison de 82 bœufs, 101 moutons et 140 boucs exportée de Rodrigues était arrivée le 15 juillet et que ces animaux étaient déjà contaminés. Ces bêtes avaient été  importées par 19 éleveurs résidant dans différentes régions à Maurice. Le ministère avait alors décidé d’abattre des bêtes atteintes de cette épidémie. Au total, 930 ont été ainsi éliminées.

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