Fermeture des écoles : impact mitigé sur l’absentéisme dans les firmes

Lorsque les écoles ferment leurs portes en raison du mauvais temps, les parents qui travaillent doivent trouver une solution de dernière minute pour leurs enfants. Dans beaucoup de cas, les grands-parents se chargent de s’occuper des enfants. Mais, parfois, ce n’est pas possible, alors les parents doivent travailler à domicile. Mais là encore, beaucoup n’ont pas cette opportunité, ils n’ont d’autre choix que de s’absenter de leur travail.

Selon Pradeep Dursun, Chief Operating Officer (COO), de Business Mauritius, en cas de fermeture forcée des écoles, il n’y a pas à Maurice un important taux d’absentéisme dans les entreprises. « L’impact se fait de manière individuelle sur chaque entreprise. Aujourd’hui, nous sommes plus ou moins préparés à ce genre de situation et les employés arrivent à concilier leurs obligations professionnelles et parentales. Il arrive que des employés sans solution prennent un congé au dernier moment ».

« Certaines entreprises, dit Pradeep Dursun, sont flexibles et trouvent des solutions comme le travail à domicile, qui est déjà de plus en plus pratiqué. Mais tous les métiers ne peuvent être pratiqués du domicile. La décision finale revient aux employés. Nous recommandons aux employeurs d’avoir des politiques de family-friendly work practises, et de trouver des solutions au cas par cas ».

Le syndicaliste Jack Bizlall propose que les entreprises aillent encore plus loin lors des fermetures d’écoles en cas de force majeure. « Il faut une compréhension des employeurs qui doivent donc fermer leurs portes pour libérer les parents. De toute façon, il y a déjà un fort taux d'absentéisme dans les entreprises quand les écoles sont fermées. Il faut des accords préétablis dans les entreprises au cas par cas. Les employeurs sont compensés par le fait qu’il y a beaucoup moins de cyclones sur Maurice nécessitant des fermetures d’entreprises. Le secteur privé est en partie responsable du changement climatique avec ses usines polluantes. Qu’il prenne ses responsabilités », lance Jack Bizlall.