Fermeture de Texto : des employés redirigés vers d’autres usines

Fermeture de Texto Des employés se retrouvent sur le pavé à quelques jours du Nouvel An.

Coup de massue pour les employés de l’usine Texto, à Vallée-des-Prêtres. Ils ont appris que l’usine ne rouvrira pas ses portes. Si la nouvelle ne leur a été communiquée que jeudi par le syndicaliste Atma Shanto, il ressort que l’administrateur en avait avisé le ministère le 15 décembre. Entre-temps, des employés seront dirigés vers d’autres usines.

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Les employés, qui croyaient jusque-là que la fermeture de l’usine n’était que temporaire, sont anéantis. Jeudi,le syndicaliste Atma Shanto leur a annoncé que l’administrateur a informé le ministère du Travail que l’usine cessait ses opérations.

Ces personnes sont sans emploi depuis le 15 décembre et le ministère avait été informé de la fermeture. Après une manifestation des employés de Texto Ltée et de Bedino and Sons Ltd, le syndicaliste Atma Shanto a rencontré les responsables du bureau de l’emploi.

À sa sortie de la réunion, le porte-parole a ainsi annoncé aux employés qu’une lettre avait été envoyée par l’administrateur au ministère  du Travail : « Il a fait comprendre au ministère que l’usine cesse ses opérations. Les 425 employés se retrouvent sur la paille ». D’ailleurs, le syndicaliste encourage les employés à ne pas adhérer au Workfare Programme, car il « ne s’agit pas d’une solution. »

Selon l’administrateur, cette annonce n’a rien de nouveau. L’usine avait déjà cessé ses opérations lorsque l’administrateur a pris les choses en main. De plus, il avait déjà informé le ministère de cela le jour même de sa nomination. Donc, l’usine a cessé ses opérations depuis le 15 décembre et, depuis, les employés sont sans travail.

Outre le Workfare Programme, le comptable et le département des ressources humaines de l’usine établissent une liste d’employés qui peuvent rejoindre d’autres usines. Le maximum d’employés sera envoyé dans ces entreprises et ils recevront une lettre en ce sens. Entre-temps, les procédures sont enclenchées pour solder les sommes dues.

D’ailleurs, selon l’administrateur, la contribution des employés au National Pensions Fund (NPF) est disponible. En ce qu’il s’agit de l’usine, l’administrateur considère plusieurs options. La vente des actifs ou la reprise par un autre investisseur sont parmi les solutions envisagées.

Pendant ce temps, les employés disent ne pas savoir quoi faire. Marianne compte 23 ans de service à l’usine. Aujourd’hui, elle se retrouve sans emploi à trois jours du Nouvel An. « J’ai des enfants, comment vais-je faire ? Dois-je voler pour les envoyer à l’école ? » se demande-t-elle. Sa collègue, qui compte 25 ans de service, devra payer les frais d’examens du Higher School Certificate de son fils. « Mo nepli koner ki pou fer », se lamente cette mère de famille.

Le cas Bedino and Sons Ltd

Les 31 employés de l’usine Bedino and Sons Ltd ont reçu 50% de leurs salaires du mois de novembre mais attendent toujours le reste des paiements. Selon Atma Shanto, un avocat a été sollicité pour déposer une plainte devant la justice contre les administrateurs de l’usine. L’affaire débutera l’année prochaine. En attendant, les employés devront fêter avec ce qu’ils ont obtenu comme salaire.

  • defimoteur

     

 

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