Les ouvriers de Palmar se mobilisent. Ils réclament une compensation pour les années de service. Une rencontre est prévue au ministère du Travail ce jeudi.
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Les 1300 employés veulent une compensation pour les années passées à l’usine. Ils se regrouperont au Jardin de la Compagnie, ensuite rencontreront le ministre du Travail pour trouver une solution. Les employés n’ont toujours pas vu leurs salaires de février. Ils veulent exprimer leurs griefs au Jardin de la Compagnie. « On nous avait promis nos salaires le 4 mars, mais rien à ce jour », déplore Robin, employé depuis 10 ans.
Desiré Guildary, représentant des employés, dit avoir discuté avec les Receiver Managers. « Ce jeudi matin, les employés recevront leurs salaires. Comment l’usine a-t-elle fermé, alors qu’elle a fonctionné à plein régime en novembre et décembre 2018? Comment l’usine qui a fabriqué 500 000 pièces et les a exportés en novembre et décembre 2018, peut-elle faire faillite en janvier 2019 ? » s’indigne-t-il.
« Depuis l’introduction du salaire minimum, le bonus de production a disparu». Pour les employés, il est clair que c’est sa mauvaise gestion qui a poussé l’usine à fermer ses portes. Certains à l’usine recevaient Rs 4 000 à Rs 5 000 mensuellement. « Avec les allocations, les employés recevaient Rs 12 000 à Rs 15 000. Concernant les Bangladais, il y avait une déduction faite de leurs salaires, car l’usine leur offrait de la nourriture », dit-il.
« Depuis la fermeture de l’usine, il n’y a eu aucun développement, indique Désiré Guildary. On devait bénéficier du workfare programme, mais la situation reste bloquée. Même, les usines qui souhaitaient recruter ne peuvent rien faire » déplore-t-il. « Il s’est tenu une réunion, la semaine dernière, mais on est revenu au point de départ. Si les employés n’ont pas de compensation pour leurs années de service, ils devront intégrer le ‘workfare programme’.»
Et d’ajouter : « Les employés trouvent impossible que, du jour au lendemain, l’usine connaisse des dettes de Rs 600 millions». C’est une fermeture planifiée. L’usine a des dettes de Rs 600 millions et elle est placée sous administration judiciaire depuis le 7 février dernier.
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